CNDH: L'Algérie a œuvré pour la réalisation des objectifs du développement durable

Publié par Dk News le 27-02-2019, 18h50 | 14

L’Algérie s’est employée à concrétiser sur le terrain les objectifs du développement durable, comme stipulé dans la Constitution, a affirmé, mercredi à Tamanrasset, la présidente du Conseil national des Droits de l’Homme (CNDH), Fafa Sid Lakhdar Benzerrouki.

"L'Algérie s’est employée à concrétiser sur le terrain les objectifs du développement durable, à la faveur de l’amendement de la Constitution en 2016 initiée par le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, un amendement qui prévoit plusieurs objectifs, dont l’élimination de la pauvreté, la lutte contre l’habitat précaire, l’amélioration du pouvoir d’achat, le droit à la santé, l’enseignement, l’égalité des genres et un environnement sain, dont le citoyen a le droit de jouir", a affirmé Mme. Benzerrouki à l'ouverture des travaux d’un colloque international sur "L’efficacité de la protection réglementaire de la nature entre textes, réalités et nouveautés".

Pour la présidente du CNDH, la plupart de ces objectifs ont été prévus par la Constitution algérienne de la période post-indépendance dans son article 11 consacrant les droits de l’Homme et l’attachement aux principes des droits de l’Homme.

Des droits, a-t-elle dit, garantis par la déclaration universelle des droits de l’Homme auxquels l’Algérie s’est conformée, à travers la mise en place d’un arsenal juridique et des mécanismes adaptés aux conjonctures de développement qu’a connues le pays et de larges réformes liées à la prise en charge des droits civiques et politiques et les droits socioéconomiques.

Mme Benzerrouki a, à cette occasion, passé en revue certains objectifs du développement durable et le plan d’action universelle s’étalant à 2030.

Les travaux de ce colloque international, auxquels ont pris part un panel de chercheurs et de juristes nationaux et étrangers, ont donné lieu à des communications et exposés inhérents aux thèmes de "la personnalité réglementaire en tant que moyen de protection de la nature", "la préservation de l’environnement dans la législation islamique", "les normes économiques pour la conservation de l’environnement" et "le rôle du CNDH dans la consécration des droits du citoyen à l’environnement".

Les participants à cette rencontre ont également abordé des thèmes liés à la préservation de facteurs de l’environnement et de la nature, à la lumière de la loi algérienne, à l’instar de l’environnement saharien, la pollution de l’eau et de  l’air, la conservation de l’environnement dans le cadre du droit international et la loi islamique, le développement du droit international lié à l’environnement, l’environnement et les conflits armés, l’environnement naturel et les ressources énergétiques dans le droit international, ainsi que la responsabilité de l’atteinte à l’environnement devant la justice.

Les obstacles à la préservation de l’environnement naturel, "réalité et perspectives" (dans le cadre des instances et textes réglementaires nationaux et les organisations et droits internationaux) et les mécanismes d’y remédier, font partie des axes d’étude lors de cette rencontre de deux jours (27-28 février).

Initié par l’Institut de Droit et des Sciences politiques du centre universitaire Hadj Moussa Akhamoukh, en coordination avec le CNDH et la Direction générale de la Recherche scientifique et du Développement technologique, les participants au colloque devront également examiner les voies d’une préservation efficiente et globale, à la lumière des développement sur les scènes internationale et nationale, de divers domaines liés à l’environnement, l’étude de l’éventuelle révision de la législation algérienne inhérente à l’environnement, ainsi que l’examen de l’efficacité des différentes conventions internationales pour la protection de l’environnement.