Algérie-ONU : L'Algérie participe à la 40è session du Conseil des droits de l'Homme à Genève

Publié par Dk News le 01-03-2019, 16h19 | 15

Le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères (MAE), Nourredine Ayadi, a conduit la délégation algérienne au segment de haut niveau de la 40ème session du Conseil des droits de l'Homme qui se tient, du 25 février au 22 mars, au siège des Nations-Unies à Genève, a indiqué jeudi un communiqué du MAE.

Dans sa déclaration prononcée, mardi dernier, à la plénière du segment de haut niveau de cette session, M. Ayadi a rappelé «l'engagement de l'Etat algérien à promouvoir et à protéger les droits de l'Homme garantis par la Loi fondamentale et mis en úuvre dans le cadre des politiques que le gouvernement assure à l'endroit de l'ensemble des citoyens sans distinction».

Il a, par ailleurs, mis en exergue «l'accompagnement que l'Etat algérien décline en faveur des personnes vulnérables, notamment les handicapées et les personnes âgées à travers les dispositifs d'aide et de solidarité». Il a saisi cette occasion pour évoquer la «réappropriation de la composante amazighe, partie intégrante de l'histoire plusieurs fois millénaire de l'Algérie, à la faveur de la mise en place de l'Académie amazighe, le programme scolaire et culturel ainsi que sa célébration à travers le territoire national».

M. Ayadi a informé l'assistance du déroulement des élections présidentielles avec «les garanties qu'offre la nouvelle loi électorale, en mettant l'accent sur l'implication de la Haute instance indépendante de surveillance des élections et d'une observation internationale souverainement sollicitée».

Il a réitéré «l'appui inconditionnel de l'Algérie à la cause palestinienne et invité le Haut-commissariat aux droits de l'Homme à réactiver les missions d'information et d'enquête dans le territoire occupé du Sahara occidental».

M. Ayadi a, enfin, fait part du «défi auquel fait face actuellement l'Algérie par rapport à la question migratoire et souligné, à ce sujet, que «notre pays, solidaire et généreux vis-à-vis des déplacés du Sahel, ne tolérerait pas que son territoire soit utilisé à des fins criminelles et éloignerait, à cet égard, tous ceux qui abuseraient de sa légendaire hospitalité».

Il y a lieu de souligner que Antonio Gutteres, secrétaire général des Nations Unies et Mme Marta Fernanda Espinosa Garcès, présidente de l'Assemblée générale des Nations Unies, ont pris part à ce segment.