Le CNDH exprime son engagement à assumer «pleinement» son mandat

Publié par Dk News le 06-03-2019, 18h17 | 25

Le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) a exprimé, mercredi à Alger, son engagement «fort et effectif» à assumer «pleinement» son mandat, tant dans le domaine de la protection que dans celui de la promotion des droits de l'Homme.

 «La diversité et les nombreuses thématiques abordées par le Conseil national depuis deux ans démontrent son fort et effectif engagement à assumer pleinement son mandat tant dans le domaine de la protection que dans celui de la promotion des droits de l'Homme», indique cette institution dans un communiqué dans lequel elle fait le point sur son activité depuis son installation le 9 mars 2017.

 Depuis sa mise en place, le CNDH «a exercé pleinement et avec une ferme volonté» les missions qui lui ont été dévolues tant par la Constitution (article 199) que la loi 16-13 du 3 novembre 2016 fixant la composition et les modalités de désignation de ses membres, ainsi que les règles relatives à son organisation et à son fonctionnement, souligne le communiqué.

 «Ces missions entrent dans le cadre général des principes internationalement reconnus qui régissent les institutions nationales des droits de l'Homme à travers le monde, communément appelés +Principes de Paris+», précise la même source.

 Le CNDH observe que d'aucuns considèrent que la diversité et la complexité des sujets qui se sont posés avec acuité sur la scène nationale ces dernières années constituent «autant de défis» pour lui de «jauger la volonté des pouvoirs publics à l'effet de traduire les engagements internationaux de l'Etat sur le terrain».

 Dans ce contexte, le CNDH «note avec satisfaction la conformité de la législation nationale avec les instruments internationaux et régionaux des droits de l'Homme, mais attire l'attention sur son effectivité et requiert davantage d'engagement de la part des pouvoirs publics à cet effet».

 Passant en revue ses actions, le CNDH cite, au plan interne, les conférences, séminaires, journées d'étude et sessions de formation qui ont touché à «toute la matrice des droits de l'Homme», auxquels ont été associés «tous les acteurs institutionnels et non institutionnels».

 Au plan international et régional, le CNDH affirme n'avoir «ménagé aucun effort pour prendre part à toutes les manifestations en vue de marquer sa présence, dans sa nouvelle contexture, celle d'une institution constitutionnelle», rappelant sa présidence du réseau arabe des institutions nationales des droits de l'Homme.

 En parallèle, le CNDH a publié son premier rapport annuel au titre de l'année 2017, «redynamisé et modernisé» son site web et parachevé l'installation de ses organes, tels que les 5 délégations régionales qui couvrent les 48 wilayas du pays, ainsi que les correspondants locaux au niveau de chaque wilaya, qui ont été choisis en fonction des critères de référence, dont «la probité et l'intérêt accordé aux droits de l'Homme».

 En plus du Prix des droits de l'Homme, qui est attribué chaque année «à des personnalités connues pour leur engagement pour les droits de l'Homme», d'autres actions verront le jour dans un proche avenir, tels que le lancement d'une revue périodique et la création d'un centre de recherche et de documentation, «deux outils pédagogiques complémentaires pour renforcer les aspects liés à la sensibilisation et à l'éducation aux droits de l'Homme», ajoute le communiqué.