Le ministre de la Communication, Djamel Kaouane : La législation «avant-gardiste» de l'Algérie a renforcé les acquis de la femme algérienne

Publié par Dk News le 08-03-2019, 17h31 | 20

La législation «avant-gardiste» de l'Algérie a permis à la femme ces dernières années de renforcer ses acquis et d’intégrer différents domaines de la vie politique et sociale, a indiqué, jeudi à Alger, le ministre de la Communication, Djamel Kaouane.

En marge de la cérémonie de célébration de la journée mondiale de la femme, présidée par le Premier ministre Ahmed Ouyahia, M. Kaouane a tenu à rendre hommage au président de la République pour «la législation avant-gardiste et son intérêt pour la promotion des droits de la femme algérienne».

Cet intérêt, a-t-il dit, s’est traduit notamment, par la révision de la législation qui a permis à la femme algérienne d’accéder aux institutions élues, rappelant que «l’arsenal juridique et législatif protège ses droits, assure sa protection et lui assure une contribution efficace au côté de l'homme».

A l’occasion, le ministre de la Communication s’est félicité de la place que la femme journaliste occupe dans le secteur, un espace où elle a réussi à s’imposer notant que c’est d’abord une affaire de «compétence, d’intégrité et de professionnalisme».

Interrogé, par ailleurs, sur certaines émissions, comme celles liées à la pratique de la «rokia» (exorcisme), diffusées sur des chaines de télévision privées, le ministre a tenu à souligner qu’au «regard de la loi, je n’ai pas les prérogatives pour agir sur le contenu», ajoutant que l’Autorité de régulation de l’audio-visuel (ARAV) est une instance «indépendante».

Rappelant que le contrôle des contenus de ces programmes est du ressort de l’ARAV, il a néanmoins souligné que tout le monde «doit jouer son rôle» et que du point de vue de l'éthique, «on devrait saisir ces chaînes pour leur rappeler que ce genre d'émissions et autres bizarreries ne devraient pas figurer dans leurs programmes».