JM ORAN-2021 : Berraf : «28 disciplines et 193 épreuves au menu provisoire de la 19e édition»

Publié par Dk News le 12-03-2019, 15h33 | 10

Une liste provisoire composée de 28 disciplines sportives et 193 épreuves a été arrêtée par le comité d’organisation local de la 19e édition des jeux méditerranéens (JM) prévue à Oran en 2021, a indiqué lundi à Oran le président du comité olympique algérien (COA), Mustapha Berraf.

Cette liste sera soumise en avril prochain au comité international des JM pour approbation, «mais la partie algérienne fera tout pour que les disciplines proposées soient admises lors des JM», a déclaré M. Berraf lors d’une conférence de presse.

«Nous avons choisi minutieusement ces disciplines vu que les sportifs algériens appelés à y participer disposent d’un bon niveau qui leur permet d’être potentiels médaillés dans ces jeux», a-t-il expliqué. Néanmoins, le conférencier s’attend à ce que les négociations dans ce registre soient «très serrées», étant donné que le comité international a déjà émis des réserves concernant certaines disciplines ou spécialités, tout en proposant d’autres que la partie algérienne n’est pas emballée à l’idée de les inscrire au programme des JM.

Le président du COA a cité à titre d’exemple les spécialités décathlon et triple saut que les Algériens veulent intégrer dans les épreuves d’athlétisme, mais qui butent sur les réserves du comité international. Même en football, les deux parties n’ont pas encore trouvé un accord au sujet de la catégorie d’âge qui sera concernée par l’épreuve.

Le comité international souhaite que cette discipline soit dédiée aux moins de 18 ans, alors que le comité d’organisation local tient plutôt à y faire participer les moins de 23 ans tout en permettant aux sélections présentes de se renforcer chacune par des trois joueurs dépassant cet âge, «afin de relever le niveau de la compétition et par ricochet avoir un meilleur spectacle», a affirmé le même responsable.

Tout devra d’ailleurs être tiré au clair dans ce registre en avril prochain, à l’occasion de la réunion de la commission technique du comité international des JM, a-t-il aussi informé.

Concernant les ambitions algériennes à l’occasion de cette 19e édition, le président du COA a dit tabler sur la première place sur les deux scènes arabe et africaine, rappelant que les pouvoirs publics ont réservé un budget colossal de l’ordre de 400 milliards de centimes dédiés à la préparation des athlètes algériens.

Il a, en outre, appelé les fédérations sportives, notamment celles traversant des remous, à faire preuve de «discipline», afin de permettre à leurs athlètes de se préparer dans la sérénité totale, et parvenir par là même à atteindre l’objectif assigné.

Au cours de sa visite de deux jours à Oran, Mustapha Berraf a inspecté certaines installations sportives, aussi bien celles en cours de réalisation, comme le complexe sportif implanté dans la commune de Bir El Djir, que celles faisant l’objet de travaux de réaménagement.

Il s’est réjoui au passage de l’avancement de ces différents chantiers, tout en se montrant confiant quant à l’achèvement des travaux bien avant le début des compétitions. Il a conclu que les autorités centrales et locales sont déterminées à faire de l’évènement sportif de 2021 une manifestation «inédite» par rapport aux précédentes éditions de ces jeux qui ont perdu beaucoup de leur valeur, selon les observateurs.

 

Règlement des litiges :

L'arbitrage interne entre opérateurs économiques demeure «faible» en Algérie (expert) L'activité d'arbitrage interne, entre opérateurs économiques en Algérie, dans le cadre du règlement de leurs litiges, demeure «faible», mais elle peut se développer en améliorant notamment la coopération entre la justice étatique et celle arbitrale, a indiqué lundi à Alger, le professeur à l'université de Bourgogne (France), Ali Bencheneb.

 «L'arbitrage interne est peu développé.Cela implique l'amélioration des textes (régissant cette activité) et un peu plus de souplesse que le recours aux juridictions étatiques», a estimé M.Bencheneb, lors des journées méditerranéennes d'Alger sur l'arbitrage et la médiation.

 Selon cet expert algérien, le développement de l'arbitrage interne passe en premier lieu par la révision du dispositif légal algérien relatif à la coopération entre la justice étatique et celle arbitrale, ainsi que l'amélioration des modalités de contrôle des sentences arbitrales.

 Il nécessite également la sensibilisation des opérateurs économiques et le renforcement de la formation dans ce domaine: «Il y a tout un appareil de formation à mettre en place pour accompagner les progrès de la législation algérienne en matière d'arbitrage».

 L'arbitrage interne en Algérie a été initié en 1966 mais il ne concernait à cette époque que les opérateurs publics, d'après les explications de l'expert.

 «C'était une pratique marginalisée puisque la liste des arbitres n'a jamais été actualisée, les droits de la défense n'était pas garantis et les commissions arbitrales compétentes pouvaient décider un non-lieu à statuer +compte tenu du risque de préjudice à la politique général du gouvernement en matière d'économie nationale+ «, .

 Toutefois, l'arbitrage a connu un nouvel essor depuis 1988 avec la démonopolisation de l'activité économique, même s'il doit être accompagné d'une réforme du cadre légal et institutionnel des modes de règlement des différends commerciaux.

 Concernant l'arbitrage international, M.Bencheneb estime qu'Alger pourrait devenir une place de la médiation et de l'arbitrage commercial et d'investissement, choisie par les opérateurs algériens et étrangers, si elle se donne les moyens de cette ambition, en particulier, à travers l'adaptation de ses dispositifs et la formation.

 Interrogé par l'APS sur le bilan du recours des entreprises algériennes à l'arbitrage international, il a souligné que «beaucoup d'opérateurs s'en sortent très bien, contrairement aux idées qui circulent dans les médias algériens».

 Cela peut se concrétiser par des sentences favorables, mais aussi par des sentences qui limitent les pertes de la partie algérienne et permettent d'ouvrir la voie à des négociations avec l'adversaire étranger, a-t-il précisé.

 Sur les causes d'échec de certaines entreprises algériennes dans leurs procédures d'arbitrage international, l'expert a expliqué qu'il s'agit dans la plupart des cas d'anomalies dans les contrats avec leurs homologues étrangers.

 «L'échec ne tient pas forcément au système de défense, des fois il est en amont car souvent les contrats sont mal négociés ou mal exécutés ou parce que on tardent à prendre une décision.

Après, il y a la question de la préparation du dossier, du positionnement des juristes au sein de l'entreprise, des archives du dossier pour pouvoir accéder à l'intégralité de l'historique, et au choix des avocats et arbitres», a-t-il soutenu.

 Céréaliculture à Constantine : Le manque des ressources hydriques freine une irrigation d’appoint (responsable) Le manque des ressources hydriques est «le facteur essentiel» inhibant le développement du système d’irrigation d’appoint dans la céréaliculture à Constantine, a estimé lundi le directeur des services agricoles (DSA), Yacine Ghediri.

 «La faible affluence des agriculteurs de la wilaya sur l’utilisation de ce type de système d’irrigation est due à l’insuffisance des capacités hydriques de la wilaya de Constantine», a précisé à l’APS le même responsable soulignant que l’amélioration de cette technique d’irrigation est tributaire de la création de nouveaux ouvrages hydrauliques et l’acquisition de matériels supplémentaires utilisés dans ce système.

 Le responsable a précisé que l’irrigation d’appoint est praticable sur 1.115 hectares de surfaces céréalières parmi un total de 90.000 hectares ciblées par la campagne de labours semailles de la campagne agricole 2018-2019.

Il relève que 124 demandes d’autorisation pour des forages ont été déposées, au titre de la campagne agricole en cours et plus de 50 ont demandes ont été avalisées.

 Dans la wilaya de Constantine, l’irrigation d’appoint concerne notamment les communes qui disposent de plusieurs retenues collinaires à l'instar des localités d'Ain Smara et d'Ibn Badis,a-t-on noté rappelant que la wilaya dispose actuellement de 20 ouvrages hydrauliques du genre d’une capacité de stockage de 9 millions m3.

 «L’encouragement des agriculteurs à généraliser l'irrigation d'appoint figure parmi les grands axes du programme de vulgarisation agricole mis en £uvre cette année, dans la wilaya de Constantine», a fait remarquer M.Ghediri, rappelant que Constantine compte actuellement un total de 89 forages d’un débit évalué entre 2 et 7 litres /seconde.

 La surface emblavée au titre de la campagne agricole 2018-2019 marquée jusqu’à présent par une bonne pluviométrie qui a dépassé depuis le mois d’octobre dernier, date du coup d’envoi de la campagne labours-semailles les 450 mm, a atteint les 90.000 hectares répartis sur les 12 localités de la wilaya dans les communes d’Ain Abid et d’El Khroub notamment, selon les récentes statistiques établies par la DSA.