Tizi-Ouzou transport urbain Coup de frein à l’anarchie ?

Publié par Ferrah Menad le 24-05-2014, 16h19 | 318

Prendre le bus à Tizi-Ouzou vers la station Oued Aissi ou la station de Beni douala  est devenu un véritable casse-tête pour les usagers de la ville de Tizi-Ouzou et ses environs qui doivent recourir aux transports en commun pour rallier leur lieu de travail ou régler une affaire à l'autre bout de la ville ou tout simplement rejoindre leur domicile. La plupart des bus sont dans un état de vétusté avancé, et qui se manquent en normes de confort et de sécurité exigées.

Rejoindre certaines destinations de la région relève du parcours du combattant. En effet, plusieurs localités ne sont pas desservies par les transporteurs privés ou publics. Outre le manque de bus, le comportement de certains chauffeurs et receveurs est tout simplement scandaleux. Les usagers des bus doivent prendre leur mal en patience.

Les voyageurs, notamment ceux qui empruntent en fin de journée les bus de banlieue, sont quotidiennement confrontés à des aventures au cours desquelles il leur arrive d’assister à des scènes affreuses, quand ils n’en sont pas eux-mêmes victimes. A côté de cela, les retards accusés régulièrement par les bus deviennent une banalité.

La circulation routière dans la wilaya de Tizi-Ouzou est un problème qui perdure depuis plusieurs années, faute d’extension du réseau routier, mais aussi et une stratégie de transport claires.  Est-il acceptable qu’on 2014 tous les moyens de transport s’arrêtent à 18 heures ?

 Il faut rappeler  que le transport est la colonne vertébrale de toute politique de développement, qu’elle soit économique ou touristique. Malheureusement, ce secteur par endroits le maillon faible de cette chaîne de développement. Pourtant les possibilités existent pour redresser la situation. Il suffit tout simplement de faire preuve d’imagination et détermination.