Agression israélienne: 40 enfants palestiniens tués en un an de marches pacifiques du retour

Publié par Dk News le 29-03-2019, 15h20 | 1

Environ quarante (40) enfants ont été tués en un an durant la répression israélienne des manifestations palestiniennes le long de la barrière érigée par l'occupant israélien à Ghaza, a déclaré jeudi le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (Unicef).

«Au cours des douze derniers mois, quelque 40 enfants ont été tués lors de ces manifestations», a souligné le directeur régional de l'Unicef pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, Geert Cappelaere, d'après un communiqué de l'organisation onusienne.

«Selon les autorités, près de 3.000 autres ont été hospitalisés pour des blessures, dont beaucoup ont entraîné une invalidité à vie», a-t-il ajouté, à deux jours du premier anniversaire du début de ces manifestations.

«L'Unicef réitère son indignation devant le très grand nombre d'enfants tués et blessés», en un an, a insisté M. Cappelaere.

«Nous rappelons à toutes les parties leur responsabilité de toujours accorder la priorité à la protection de la vie, la santé et le bien-être des enfants», a-t-il fait valoir.

Depuis le 30 mars 2018, les Palestiniens ont décidé dans le cadre de la «Marche du grand retour», de maintenir cette mobilisation chaque vendredi de la semaine afin d'arracher leurs droits légitimes et de bénéficier de la protection internationale, appelant l'occupant israélien à mettre fin au blocus qu'il impose depuis 12 ans sur la bande de Ghaza.

 Cependant, les forces d'occupation israéliennes continuent à réprimer cette action de mobilisation populaire pacifique et à tirer à balles réelles sur les Palestiniens.

 Plus de 260 palestiniens ont été tués par des tirs israéliens à Ghaza, alors que le nombre de blessés a dépassé les 29.000, dont 500 se trouvent dans un état grave, affirment les autorités palestiniennes.

 Mai 2018, une commission avait été mise sur pied par le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU pour «enquêter sur les violations et mauvais traitements présumés (...)», dans le contexte des agressions militaires menées lors des grandes manifestations civiles.

Fin février écoulé, les enquêteurs ont affirmé que la répression israélienne des manifestations à Ghaza en 2018 «peut constituer des crimes de guerre ou des crimes contre l'humanité».

 Ils ont indiqué avoir «trouvé des motifs raisonnables de croire que des tireurs d'élite» de l'occupant israélien» ont tiré sur des journalistes, du personnel de santé, des enfants et des personnes handicapées, sachant qu'ils étaient clairement reconnaissables comme tels».