Les petites exploitations de production de café au Kenya bénéficieront d’un fonds renouvelable d’une valeur de 30 millions de dollars, a récemment indiqué le président kenyan, Uhuru Kenyatta, en marge de la 124e session du Conseil international du café (OIC) qui se tient dans la capitale kenyane, Nairobi.
Cette facilité financière devrait permettre aux acteurs de financer leur activité de production et de réduire leur perte post-récolte.
Elle devrait être disponible d’ici juillet prochain et avec des prêts qui seront assortis d’un taux d’intérêt annuel de 3 %.
D’après M. Kenyatta, cette initiative fait partie intégrante de la stratégie de l’exécutif visant à redynamiser la production de café dans le pays.
Parmi les autres actions envisagées dans cette optique, figurent entre autres la réhabilitation de 500 stations de dépulpage (séparation du grain de café de la pulpe) et l’amélioration de l’accès des caféiculteurs à un matériel végétal adéquat.
Au Kenya, près de 60 % de la récolte de café est fournie par les petites exploitations familiales alors que la part restante provient des grandes plantations (estates).
La filière occupe le 5e rang en matière d’apport de devises étrangères derrière les transferts de fonds depuis l’étranger, le thé, le tourisme et l’horticulture.