Gaïd Salah dénonce la tenue de "réunions suspectes" visant la crédibilité de l'ANP

Publié par Dknews le 31-03-2019, 18h07 | 16

Le Général de Corps d’Armée, vice-ministre de la défense nationale, Chef d’Etat-Major de l’Armée nationale populaire (ANP), Ahmed Gaïd Salah, a dénoncé samedi l'organisation de "réunions suspectes" par "certaines parties malintentionnées" pour "porter atteinte à la crédibilité de l’ANP", selon un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).

Lors d'une réunion au siège de l’Etat-Major de l’ANP, ayant regroupé les Commandants de Forces, le Commandant de la 1ère Région militaire et le secrétaire général du ministère de la Défense nationale, Gaïd Salah a affirmé que "certaines parties malintentionnées s’affairent à préparer un plan visant à porter atteinte à la crédibilité de l’ANP et à contourner les revendications légitimes du peuple".

Selon la même source, "en date du 30 mars 2019, une réunion a été tenue par des individus connus, dont l’identité sera dévoilée en temps opportun, en vue de mener une campagne médiatique virulente à travers les différents médias et sur les réseaux sociaux contre l’ANP et faire accroire à l’opinion publique que le peuple algérien rejette l’application de l’article 102 de la Constitution".

Le Chef d’Etat-Major a souligné dans ce sens, que "toutes les propositions découlant de ces réunions suspectes, qui vont à l’encontre de la légalité constitutionnelle ou portent atteinte à l’ANP, qui demeure une ligne rouge, sont totalement inacceptables et auxquelles l’ANP fera face, par tous les moyens légaux".

Lors de cette réunion, Gaid Salah a réaffirmé que la mise en application de l'article 102 de la Constitution constitue "l'unique garantie" pour préserver la stabilité du pays.

Soulignant que "la position de l'ANP demeure immuable, dans la mesure où elle s'inscrit constamment dans le cadre de la légalité constitutionnelle et place les intérêts du peuple algérien au-dessus de toute autre considération", le Général de Corps d’Armée a estimé que la solution de crise ne peut être envisagée qu'à travers l'activation des articles 7, 8 et 102 de la loi fondamentale du pays.