Ebola: L'est du RD Congo compte désormais plus de 1.000 cas

Publié par Dk News le 01-04-2019, 15h10 | 7

Le seuil des 1.000 cas de maladie à virus Ebola dans l'est de la République démocratique du Congo a été franchi cette semaine, selon les données du ministère de la Santé du pays.

A la date du 29 mars, le cumul des cas d'Ebola au Nord Kivu et en Ituri était de 1.059, dont 993 confirmés et 66 probables, selon un communiqué publié par les autorités sanitaires vendredi.

 Au total, il y a eu 660 décès (594 confirmés et 66 probables) et 325 personnes guéries.

Le ministère congolais de la Santé a également signalé que 225 cas suspects sont en cours d'investigation.

Quinze nouveaux cas de la maladie à virus Ebola et huit nouveaux décès ont été confirmés, dont quatre décès dans les Centre de traitement d'Ebola à Butembo et à Beni, précise le communiqué.

En début de semaine, les autorités sanitaires avaient invité les personnes considérées comme des leaders d'opinion à s'engager positivement en partageant des messages favorisant l'adhésion de la communauté dans la riposte contre Ebola.

Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), les efforts visant à encourager les communautés à participer davantage à la lutte contre Ebola ont été couronnés de succès.

«Aucun incident majeur en matière de sécurité n'a été signalé au cours des dix derniers jours, mais la situation générale reste fragile», a indiqué vendredi l'OMS, faisant référence à plusieurs attaques récentes contre les centres de traitement Ebola par des groupes armés.

Selon l'agence onusienne, les récentes attaques contre les centres de traitement Ebola à Katwa et Butembo «représentaient les premières attaques à grande échelle, organisées et visant directement la réponse Ebola» et étaient d'une «autre envergure» que les incidents liés à la méfiance dans les communautés ou aux dangers d'être pris entre les tirs des parties au conflit.

Dans sa dernière évaluation des risques de l'épidémie, l'OMS a conclu que les niveaux de risque nationaux et régionaux sont toujours «très élevés», bien que le risque global reste faible.