Révision de la Constitution : Un rendez-vous avec l’Histoire

Publié par Kamel Chérif le 24-05-2014, 18h47 | 48

Le processus de la révision de la Constitution se poursuit avec un bouillonnement qui s’est emparé de la classe politique. La quasi-totalité des partis tiennent des réunions-marathon avec leurs états-majors et cadres afin de débattre, discuter et analyser le contenu qui leur a été proposé en prévision de la révision du texte fondamental du pays.

A l’évidence, les avis divergent sur divers points, mais ils convergent quand il s’agit de projeter l’Algérie vers le futur et la modernité. Les réunions au sein des partis se poursuivent afin de décortiquer le projet de révision de la Constitution. 

Il faut relever que l’écrasante majorité des partis politiques y ont adhéré au projet. Dans leurs commentaires, ils affirment que l’Algérie ne doit pas rater cette opportunité et ce rendez-vous avec l’Histoire.  Chaque parti avancera et proposera sa vision et ses arguments dans le but d’enrichir le projet. Il s’agit en fait d’un projet déjà enrichi par les avis recueillis lors des consultations politiques menées par le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, en 2011

Par la suite, ces avis ont été synthétisés et remis à la commission d’experts et de juristes, lesquels ont présenté un projet de Constitution.  

Ce même projet est remis ou renvoyé aux partis politiques et personnalités nationales pour enrichissement. C’est dire que la future Constitution sera consensuelle dans la mesure où elle aura recueilli le plus grand nombre d’avis, y compris ceux qui ne sont plus de ce monde, à l’exemple de Abdelhamid Mehri qui avait participé aux premières consultations.

 Ceux qui refusent d’émettre le moindre avis sur le futur texte fondamental du pays, optent pour la politique de la chaise vide. Ils pénalisent ainsi et leurs partis et leurs militants, sachant que la classe politique dans sa majorité a répondu par un avis favorable. En ce sens, les partis et personnalités politiques et nationales qui se sont démarqués de la révision de la Constitution auront raté un rendez-vous avec l’Histoire. Ils auront failli à leur rôle de contribuer à la construction de l’Algérie de demain.