Les Belges redoutent un scénario similaire à celui vécu au lendemain des précédentes législatives, en 2010, lorsqu'il avait fallu 541 jours pour former un gouvernement.
La Flandre, encore une fois, pèsera sur le scrutin. Cette région néerlandophone du nord du pays, interferera dans les resultats dont les projections se feront dès le début de l'après midi.Le parti nationaliste N-VA du maire d'Anvers, Bart De Wever, reste à l'origine de la crise de 2010.
La Nouvelle alliance flamande devrait sortir de nouveau en tête côté néerlandophone, selon tous les sondages. M. De Wever a fait de l'éviction des socialistes du Premier ministre sortant, le francophone Elio Di Rupo, son principal objectif.
Pour tenter d'y parvenir, la N-VA devra dépasser le seuil symbolique des 30% dimanche, estiment les analystes. Or un dernier sondage lui donnait 29,8% des intentions de vote. Le vote est obligatoire en Belgique et la participation, bien qu'en baisse depuis plusieurs années, devrait frôler les 90%.