Mostaganem : Ouverture de la 47ème édition du Festival national du théâtre amateur

Publié par Dknews le 25-05-2014, 15h45 | 68

Sept oeuvres théâtrales sont en lice à la 47ème édition du Festival national du théâtre amateur, ouverte samedi en fin d'après midi à la maison de la culture Ould Abderrahmane Kaki de Mostaganem. La cérémonie d’ouverture a été marquée par des spectacles folkloriques, au théâtre de plein air du même établissement culturel, animés par les troupes «Aissaoua», «Gnawa», de karkabou et la fanfare de la Sûreté nationale.

Une exposition de costumes de théâtre et de masques est également organisée pour la circonstance, de même qu'une autre de photos de comédiens et d'hommes de théâtre algériens dont le fondateur de ce festival Djillali Benabdelhalim, Ould Abderrahmane Kaki et M'hamed Benguettaf.

L'assistance a suivi des séquences d'£uvres théâtrales en hommage au regretté M'hamed Benguettaf et une représentation musicale théâtrale sur le défunt décédé en janvier dernier, produite par Abdellah Mebrek, directeur artistique du festival, partant de l'idée et d'un texte du comédien Fethi Kafi. A cette oeuvre prennent part le mounchid Bendehiba Benalia et les comédiens Fatima Cheikh Djaousti, Bouhella Arslane et Fethi Kafi.

La représentation musicale théâtrale se termine par des photos des regrettés du théâtre algérien: Abdelkader Alloula, Djillali Benabdelhalim, Benmokadem Abdelkader, M'hamed Benguettaf et Ould Abderrahmane Kaki.

La cérémonie d'ouverture s'est déroulée en présence du président du Conseil national des arts et des lettres, Abdelkader Bendaamache, et des hommes de culture et de théâtre dont Bahia Rachedi, Ahmed Benaissa, Haimour Abdelkader, Belkaid Abdelkader et Omar Fatmouche, outre des directeurs des théâtres régionaux, des spécialistes et des amateurs du  4ème art.

Dans son allocution d’ouverture, le commissaire du festival, Rachid Djerourou, a considéré cette manifestation comme le fleuron des créateurs, tout en évoquant les fondateurs de ce prestigieux festival, parmi lesquels Djillali Benabdelhalim.

Sept £uvres théâtrales sont en lice dans cette édition qui s'étalera jusqu’au 31 mai courant. Il s’agit de «Sahd» de la coopérative Nebras d’Adrar, «305» de l’association des arts dramatiques «Mustapha Kateb» de Stidia (Mostaganem), «Sayha oua nawdha» de l’association Riad de Fouka (Tipasa), «Raqsa el akhira» (Dernière danse) de l’association «Gouala» de Relizane, «El wahl» de la troupe «Malaikate el khachaba» (anges de la scène) d’Oran, «Aouil ezzaman el mahzoum» de l’association «Nakous» du théâtre et cinéma de Laghouat et «Takselouit nassiten» (chambre de diables) en tamazight de l’association «Atis inamliyen» (Béjaia).

Ces représentations seront suivies d’un débat avec la participation de spécialistes.Un jury présidé par l’acteur, écrivain et dramaturge Djamel Bensabeur évaluera les pièces avec deux actrices: Samira Sahraoui et Fadila Assous, le metteur en scène Souhali Salim et le scénographe Zaaboubi Abderrahmane.

Le grand prix du festival, d’une valeur de 500.000 DA, sera octroyé au lauréat de cette édition. Des pièces théâtrales hors compétition seront présentées au niveau des théâtres régionaux de Mascara et de Saida dont «El djidar» de l’association Nebras d’Adrar, «Enninhaya» (la fin) de l’association Djillali Benabdelhalim de Mostaganem et «Djouraa zaida» (overdose) de l’association «Taouint Youcef» de Koléa.

En marge de cette manifestation, un colloque sur la vie du dramaturge défunt Ould Abderrahmane Kaki sera organisé, en plus de conférences sur «la mise en scène entre amateurisme et professionnalisme» et le tournage de tous les spectacles participants avec la réalisation d’un film documentaire sur le parcours du festival de 52 minutes.

Des figures du 4ème art algérien seront honorées à cette occasion. Un comité «Network passerelles» composé de 12 académiciens et critiques du théâtre devront animer des débats ouverts avec des jeunes amateurs du théâtre. Cette 47ème édition du Festival du théâtre national amateur sera marquée par la publication d’un livre sur l’histoire de cette  manifestation culturelle depuis la première édition en 1967, écrit par l’écrivain journaliste Aziz Mouat.