Sans asseblee elue depuis les derniers elections locales: Les villages d’Agouni Gueghrane interpellent le ministre de l’Intérieur

Publié par K.N.A le 25-05-2014, 17h54 | 62

Les comités des villages de la commune d’Agouni Gueghrane située à une cinquantaine de kilomètres au Sud-ouest du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou se plaignent de l’absence d’une assemblée populaire commune depuis les élections locales de novembre 2012.  

Dans une lettre adressée au ministre de l’intérieur et du wali, la coordination de ces structures villageoises interpellent les responsables en question d’intervenir pour installer l’APC qui doit se mettre à la gestion de la cité.  En effet, depuis les élections locales, affirment les  villageois, les élus n’ont pas pu constituer une assemblée à même de se mettre au travail.

Cette assemblée que les citoyens ont porté aux commandes de la commune d’Agouni Gueghrane n’a pas encore vu le jour pour des considérations que les électeurs ignorent jusqu’à maintenant.   Ainsi devant cette situation, les représentants des villageois prévoient de se lancer dans des actions pacifiques à partir de la semaine prochaine. Dans la même déclaration, ces derniers interpellent également les représentants des pouvoirs publics afin qu’ils appliquent les textes de loi en vigueur dans des situations similaires. Notons enfin que la commune d’Agouni Gueghrane  bénéficie de projets de développement importants notamment en matière d’amélioration urbaine.

Par ailleurs, il est à noter que les actions de colères au niveau des communes dans la wilaya de Tizi-Ouzou ne cessent d’être signalées. Récemment, c’est le siège de la commune de Tigzirt qui a été fermé par les citoyens à cause d’une multitude de problèmes relatifs au développement local et à l’amélioration urbaine.  A Boudjima, les citoyens du village Tisegouine ont observé un sit-in d’une demi-journée devant le siège de cette commune qui n’arrive encore pas à se mettre sur la voie du développement.

Les représentants des villageois tenaient à alerter les élus sur le problème d’eau potable qui les guettent en ce début d’été.   En effet, la majeure partie des communes de la wilaya de Tizi-Ouzou accusent un retard énorme dans la réalisation des projets d’amélioration urbaine.

Lors de la dernière rencontre qui a regroupé le wali, les présidents d’APC et les responsables des services concernés, il a été relevé plusieurs points. Tout d’abord, il a été constaté que les différents services  comme l’ADE, l’hydraulique, l’énergie et des mines, les travaux publics et autres ne parviennent pas à synchroniser leur travail.

Une incapacité chronique à coordonner qui cause des retards énormes dans la réception des chantiers. Par ailleurs, il a été relevé le flou régnant dans le choix des entreprises réalisatrices par certains maires. Le constat a été établi que ces dernières n’ont pas les capacités de prendre des chantiers ou de respecter les délais.  Cette situation, selon certains élus, nécessite non pas seulement une étude mais plutôt des enquêtes judiciaires à même d’éluder cette tendance de certains élus à privilégier des entreprises au détriment d’autres plus aptes à respecter les délais.