France: 22e acte des «gilets jaunes» avant les annonces du président Macron

Publié par Dk News le 13-04-2019, 16h59 | 8

Le Mouvement des «gilets jaunes» en  France s'apprêtait hier à manifester pour le 22e acte depuis la  naissance dudit mouvement, avant les annonces attendues dans les prochains  jours du président, Emmanuel Macron, censées mettre un terme à une crise  qui dure depuis près de 5 mois, rapportent des médias locaux.

Les «gilets jaunes», dont la mobilisation a accusé un recul la semaine  dernière, vont tenter de faire nombre cette fois-ci à Toulouse, dans le  sud-ouest, «capitale» proclamée de la mobilisation nationale.

Les rassemblements vont avoir lieu aussi à Paris Marseille, Grenoble,  Lille ainsi que dans d'autres villes., ont affirmé des sources proches du  mouvement en question.  Les manifestations de ce samedi ne relèvent pas une importance  particulière sinon la défiance de la loi anticasseurs entrée en vigueur  depuis jeudi dernier, instaurant notamment un délit de dissimulation du  visage dans les manifestations. La loi en question a été «pressée» d'être entrée en vigueur après les  scènes de saccage et de pillage qu'ont connus les célèbres champs Elysées  en plein Paris. «La journée décisive sera celle du samedi prochain 20 avril, soit après  les annonces attendues d'Emmanuel Macron», affirme-t-on.  Après plus de deux mois de consultation l'ayant menée dans plusieurs  région de l' Hexagone, le chef de l'Etat doit en effet annoncer des mesures  «puissantes» et «massives», selon l'exécutif, pour tenter d'apaiser le  mouvement social, né à l'origine d'un ras-le-bol fiscal. La présidence n'a  dévoilé ni la date exacte ni le format de cette prise de parole. Plusieurs pistes sont évoquées, telles la suppression ou la réforme de  l'ENA, école de formation des élites de l'Etat, la suppression des  avantages des anciens présidents et ministres, la prise en compte du vote  blanc, la diminution du nombre de parlementaires... La semaine dernière, l'acte 21 avait rassemblé plus de 22000 personnes  dans les rues, selon le ministère de l'Intérieur, soit le plus faible  décompte officiel depuis novembre. Sur la page Facebook du «Nombre jaune», les «gilets jaunes» revendiquaient  eux bien plus du triple.