L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a adopté samedi une résolution sur les mesures de lutte contre les causes de l'hépatite virale, à l'origine de 500 millions de cas aujourd'hui et de 1,4 million de décès par an.
Le texte approuvé à Genève à l'issue de la 67e assemblée mondiale de la santé (19-24 mai) souligne la nécessité d'améliorer le dépistage sachant que la plupart des personnes atteintes d'une hépatite B ou C chronique ignorent qu'elles sont infectées.
Les délégués des 194 Etats membres de l'OMS relèvent combien il est important de développer les programmes de vaccination contre l'hépatite A et l'hépatite B et de renforcer encore les mesures de lutte anti-infectieuse.
«Il est impératif de mettre en £uvre des mesures appropriées pour protéger de l'infection des groupes tels que les personnes qui s'injectent des drogues, et améliorer leur accès aux produits de diagnostic et au traitement», affirment-ils.L'organisation note qu'il faut mettre en £uvre des mesures appropriées pour protéger de l'infection des groupes vulnérables, notamment les personnes qui s'injectent des drogues, et améliorer leur accès de ces groupes aux produits de diagnostic et au traitement.
Les délégations ont convenu d'étudier une série de mesures pour améliorer l'accès à des médicaments et des produits de diagnostic de bonne qualité et d'un coût abordable, tout en traitant les problèmes y afférents liés au droit de propriété intellectuelle.
Ils ont demandé au secrétariat de l'OMS de continuer à soutenir les pays dans l'élaboration de stratégies solides en matière d'hépatite, de faire rapport régulièrement sur les progrès accomplis par ces programmes, et d'examiner s'il est possible d'éliminer l'hépatite B et l'hépatite C.
Les cinq virus de l'hépatite provoquent des infections graves du foie et sont transmises le plus souvent par l'eau et les aliments, et dans certains cas par les liquides biologiques contaminés.
Les virus B et C de l'hépatite causent des maladies chroniques très graves comme le cancer et la cirrhose du foie. «L'épidémie est silencieuse parce que les porteurs ignorent souvent qu'ils sont atteints et l'infection évolue très lentement, sur des dizaines d'années, en maladie du foie», selon l'OMS.