Révision de la Constitution : L’autre dimension de la réconciliation nationale

Publié par Kamel Cherif le 25-05-2014, 20h25 | 28

La révision de la Constitution vise à  donner une autre dimension de la réconciliation nationale en Algérie. En décidant d’aller vers une Constitution consensuelle, le Président de la République anticipe sur l’avenir de l’Algérie et veut ainsi assurer aux futures générations un pays où règneront la paix, la sécurité, la concorde, l’union et la communion.

En 2012 déjà, le chef de l’Etat avait mis en garde, dans un discours prononcé à Sétif, le pays et la jeunesse algérienne des dangers qui pouvaient provenir de l’extérieur. Aujourd’hui, ce danger est réel d’où l’impérieuse nécessité de consolider et de renforcer la culture de la réconciliation nationale tout en bannissant la culture de la haine afin de faire front contre tous les dangers pouvant porter atteinte à la sécurité et à la quiétude de l’Algérie et des Algériens. 

En prévision de la révision constitutionnelle, le chef de l’Etat a voulu associer l’ensemble des Algériens sans aucune exclusion. Il s’agit d’Algériens qui n’ont pas de pays de rechange et qui sont de ce fait obligés, bon gré mal gré, de vivre ensemble.

Dans ce sens, le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a convié les représentants  des différents courants politiques, considérant que la politique de l’exclusion ne peut mener que vers la violence et l’instabilité. 

 La Charte pour la paix et la réconciliation nationale a consolidé le processus du recouvrement de la paix en Algérie après une décennie noire qui a failli emporter la République dans son sillage. Ainsi, après avoir recollé tous les morceaux et panser autant que faire se peut, les blessures, le chef de l’Etat entend donner une dimension large à la réconciliation nationale. Il s’agit d’associer les différents courants dans le cadre de la révision du texte fondamental du pays dans le but d’instaurer une démocratie et un Etat de droit où les pratiques démocratiques seront appliquées et respectées.

Par la suite, il sera de la responsabilité des citoyens de choisir en toute démocratie leurs représentants et élus. Le chef de l’Etat est convaincu que c’est par un front interne fort et solide que l’Algérie pourra faire face aux dangers qui la guettent. C’est dans cette optique de protéger le pays et renforcer ses rangs que la réconciliation nationale est appelée à prendre une autre dimension dans la future Constitution du pays.