Conseil de la Concurrence: près de 60 affaires traitées depuis 2013

Publié par le 26-04-2019, 10h17 | 11

Près d'une soixantaine d'affaires, dont quatre relatives à des fusions d'entreprises, ont été traitées depuis 2013 par le Conseil de la concurrence, a indiqué jeudi à Alger, un membre permanent de cette instance, Djilali Slimani.

"Sur les près de soixante décisions émises par le Conseil, seules trois ont fait l'objet d'un appel devant la Cour d'Alger. Cependant, ces appels ont été déboutés. Cela veut dire que les décisions prises par le Conseil de la concurrence ont été bien ficelées", a-t-il indiqué en marge d'une Journée d'étude sur le contrôle des concentrations économiques.

L'ensemble des décisions prises par le Conseil de la concurrence sur les pratiques concurrentielles, qu'elles soient sous forme d'amendes ou de rejet de plaintes, peuvent faire l'objet d'appels devant la Cour d'Alger.

Cependant les recours relatifs aux refus des demandes de concentrations économiques, relèvent de la compétence exclusive du Conseil de l'Etat, a-t-il expliqué.

S'agissant de la coopération internationale, M. Slimani a assuré que le Conseil de la concurrence algérien a conclu une convention avec l'autorité française de la concurrence, dans le cadre des échanges de l'information et de la formation des cadres.

Le président du Conseil de la concurrence, Amara Zitouni a annoncé, pour sa part, l'achèvement d'une étude sur le marché concurrentiel des médicaments, transmise aux différents ministères concernés comme ceux du commerce, le travail, les finances et de la santé.

Cette étude effectuée en l'espace de trois ans par des experts algériens du Conseil de la concurrence, ainsi que trois autres experts internationaux, a fait ressortir que si le marché des médicaments restait dans sa situation actuelle, c'est-à-dire avec l'existence d'entreprises qui

se concertent et monopolisent le marché des médicaments, "il y'aura forcement un danger à craindre sur le pouvoir d'achat du consommateur, la qualité des produits et leur quantité".