Peinture Le plasticien Noreddine Benazzouz lauréat du prix de la Fondation Ahmed et Rabah Asselah

Publié par Dk News le 28-04-2019, 15h58 | 18

Le Prix annuel du concours national d'arts plastique de la Fondation Ahmed et Rabah Asselah a été attribué samedi à Alger au plasticien Noreddine Benazzouz, lors du vernissage d'une exposition rassemblant toutes les oeuvres en lice. Le premier prix Ahmed Asselah a été attribué à Noreddine Benazzouz pour une toile atypique d'art contemporain, un collage de toiles et tissus et cuir de récupération évoquant, avec beaucoup de reliefs et de symboles, la réalité des sociétés de consommation.

Ce prix d'une valeur de 100 000 DA est revenu à l'artiste pour une oeuvre de récupération, un collage de sacs de toile, de cordes et de morceaux de cuir récupérés sur des emballages de denrées alimentaires, qui sort l'art de ces propres conventions classiques même dans le choix de la palette de couleurs. Une toile qui montre que «tout peut se transformer en oeuvre d'art en rupture avec les notions classiques du beau», estime le jury.

Le jury de ce concours national d'arts plastique présidé par Mustapha Bouamama, ancien directeur de l'école supérieur des Beaux-arts et vice-président de la fondation, a attribué le second prix «Rabah-Asselah», doté de 50 000DA, a Rahmani Said pour une oeuvre sans titre reflétant la nonchalance d'un quotidien paisible.

Les 41 oeuvres en lice lors de ce concours, oscillant principalement entre l'art figuratif et l'art contemporain, ont été exposé samedi au siège de la fondation.

Entre autres artistes exposés Tayeb Benabbes Bakhti a proposé une toile abstraite célébrant le mouvement alors que Mohamed Smara a participé au concours avec un retour aux symboles berbères avec une grande influence du désert dans le choix des couleurs et de la tapisserie traditionnelle dans les ornements. Toufik Lebsir a quant à lui séduit le jury et les visiteur avec une reproduction d'un ksar du sud dans une démarche figurative modernisée de recherche des lieux perdus, avec une grande maîtrise de la technique et de la perspective, alors que Talbi Moulay Abdallah proposait une oeuvre à la croisée des chemins entre l'artisanat et l'art reproduisant en miniature une bibliothèque de manuscrits. L'exposition se poursuit jusqu'au 8 juin au siège de la Fondation Ahmed et Rabah Asselah.