Aïn Defla: Projet de réhabilitation de la maison de vieillesse de Hammam Righa en cours de concrétisation

Publié par Dk News le 29-04-2019, 15h02 | 256

Une opération de réhabilitation et de rénovation de la maison de vieillesse de Hammam Righa (55 km au nord-est de Aïn Defla) est en cours de concrétisation depuis le début de l'année en cours, on a-t-on appris dimanche auprès du directeur local de l'action sociale (DAS).

Une enveloppe financière de 50 millions de dinars a été allouée à cette opération, a indiqué Djamel Hamitouche en marge de la célébration de la journée nationale des personnes âgées, signalant que cette structure devrait rouvrir ses portes d'ici le début de l'année prochaine.

M. Hamitouche a noté que l'opération de rénovation et de réhabilitation de la maison des personnes âgées de Hammam Righa «s'imposait d'elle-même» au regard, a-t-il dit, de l'incapacité de cette structure à assurer un séjour décent à ses convives.

«Il est clair que l'accompagnement et la prise en charge de la personne âgée ont pour finalité de lui assurer une meilleure qualité de vie, une insertion sociale et une autonomie, or force est de constater que la structure de Hammam Righa dédiée aux personnes âgées, telle qu'elle était conçue par le passé, ne pouvait, en aucun cas, s'acquitter de ses missions, d'où le lancement d'une opération de rénovation et de réhabilitation de cette structure», a-t-il argumenté.

Dans l'attente de l'achèvement des travaux en question, les 97 pensionnaires de cet établissement ont été répartis sur les structures du même genre des wilaya limitrophes à Aïn Defla, a-t-il fait savoir, s'engageant à faire de la maison de personnes âgées de Hammam Righa l'une des meilleures à l'échelle nationale.

Diverses communications ont été présentées à l'occasion de la célébration de la journée nationale pour les personnes âgées abritée par la bibliothèque de lecture publique de Aïn Defla.

Compte tenu du vieillissement de la population, la prise en charge des personnes âgées tend à devenir un «enjeu majeur» pour tous les départements, a indiqué Dr Hadj Sadok Zoheir, médecin-inspecteur à la direction locale de la Santé et de la Population (DSP).

Il a soutenu que le fait que l'espérance de vie soit passée de 54 ans au lendemain de l'indépendance à 75 ans de nos jours doit inciter à l'anticipation des besoins des personnes âgées, mettant en exergue le rôle de la prise en charge sanitaire de cette frange.

Dans une communication intitulée «La prise en charge de la personne âgée à la lumière du Coran», Abdelghani Boutouchent, enseignant à la direction des Affaires religieuses et des wakfs de Aïn Defla, a relevé que l'Islam a réservé une place de choix aux parents en particulier et aux personnes âgées de façon générale au regard de leur vulnérabilité tant physique que psychologique.