Russie: 41 morts après l'atterrissage d'urgence d'un avion à Moscou

Publié par Dk News le 06-05-2019, 15h03 | 12

Quarante-et-unes personnes ont péri dimanche  dans l'atterrissage d'urgence d'un avion de la compagnie russe Aeroflot,  qui s'est entièrement embrasé avec 78 personnes à bord à l'aéroport de  Moscou-Cheremetievo.

«Selon les données rectifiées dont disposent les enquêteurs à l'heure  actuelle, 37 personnes ont survécu», a indiqué le Comité d'enquête dans un  communiqué.

Une porte-parole du Comité d'enquête, Elena Markovskaïa, a ensuite  confirmé explicitement aux journalistes que le bilan était porté à 41  morts. Le précédent bilan faisait état de 13 morts alors que les images  impressionnantes du Soukhoï Superjet 100 en flammes laissaient craindre un  bilan bien plus lourd.

Selon les autorités médicales, trois personnes ont été hospitalisées pour  des brûlures, une femme étant dans un état grave.

L'avion avait été contraint à un atterrissage d'urgence à  Moscou-Cheremetievo, le premier aéroport de Russie, quelques minutes après  son décollage à destination de Mourmansk (nord), pour une raison encore  inconnue.

Les premières sources faisaient état d'un incendie s'étant déclaré à bord. Des vidéos publiées sur les réseaux sociaux montraient l'appareil  atterrissant au milieu d'énormes flammes. Sitôt après l'atterrissage, les  passagers ont été évacués par les toboggans avant de l'avion alors que  celui-ci s'embrasait à grande vitesse, d'énormes volutes de fumée noire  s'élevant dans les airs. D'autres vidéos montraient les passagers courant sur le tarmac pour  s'éloigner aussi vite que possible de l'appareil. Une autre vidéo, publiée  quelques heures plus tard et tournée de l'intérieur de la carlingue, montre  le moteur en flamme tandis que des cris de panique s'élèvent dans  l'appareil. «Le vol Su-1492 a décollé comme prévu à 18H02 (15H02 GMT). Après le  décollage, l'équipage a rapporté une anomalie et pris la décision de  revenir à l'aéroport de départ», a indiqué l'aéroport dans un communiqué. «A 18H30, l'appareil a effectué un atterrissage d'urgence, après quoi le  feu s'est déclaré», poursuit le communiqué.

L'incendie a été maîtrisé,  laissant la partie arrière de l'appareil totalement carbonisée tandis que  la partie avant semble avoir été moins touchée. «L'avion a émis un signal de détresse après le décollage.

Il a tenté un  atterrissage d'urgence, n'a pas réussi la première fois et, à la deuxième  tentative, le train d'atterrissage a frappé (le sol), puis le nez, et il  s'est enflammé», avançait peu après l'accident l'agence de presse Interfax,  citant une source anonyme.