Le DG du Centre arabo-africain d’investissement et de développement, M. Ahmed Amine Boutalbi, invité, hier du Forum de DK News : Une opportunitéarabo-africaine d’échanges commerciaux

Publié par DK News le 26-05-2014, 19h44 | 796

On ne fait plus de l’Afrique une approche sous l’angle des conflits internes ou du terrorisme. On ne fait plus du monde arabe une approche sous l’angle des «révolutions» arabes. Enfin, on parle du développement. On parle d’investissement, de commerce  de coopération entre l’Afrique et le monde arabe. 

L’instrument de ce rapprochement s’appelle le Centre arabe-africain de l’investissement et du développement, CAAID. Le DG du CAAID, M. Ahmed Amine Boutalbi  était hier l’invité du Forum de DK News. Le thème de la conférence débat fut :  «Vers le développement du commerce  de l’investissement, et le transfert de technologie».Les trois concepts : investissement, commerce et technologie sont liés. Ils le sont car il ne s’agit pas de services mais de productions dont les produits ont nécessité à la fois de l’investissement et de la technologie.

Le CAAID a organisé en coopération avec un groupe d’hommes d’affaires turc un séminaire portant sur les perspectives de l’investissement algéro-turc, auquel ont  participé  des hommes d’affaires, des investisseurs. Nous avons appris que le DG du CAAID avait présenté la situation de l’investissement en Algérie en termes de partenariat entre les hommes d’affaires. L’Algérie doit jouer un rôle important en tant qu’acteur dans le domaine des investissements en Afrique. Elle est d’ailleurs en permanence sollicitée car elle a les moyens et la capacité de jouer un rôle moteur dans les domaines liés à l’économie. 

Elle devrait également reprendre le processus de reconstitution de sa base industrielle en multipliant la construction d’usines sur son sol afin qu’elle puisse disposer d’une base de départ vers la conquête de marchés africains et de la recherche de partenaires africains.

Bien entendu, comme le recommandait l’ancien ministre des Statistiques et de la prospective, il faudrait que d’abord l’Algérie se donne les moyens de sa crédibilité en  permettant l’évaluation des performances qui se traduiraient par l’augmentation des prix des actions. Comment augmenter le capital de son entreprise si celle-ci n’est pas cotée en Bourse parce qu’il n’y a pas pratiquement de bourse ?
L’ancien ministre montre en donnant les statistiques sur le montant des échanges commerciaux entre pays dans les différentes régions dans le monde pour faire le constat que les plus faibles échanges se font au sein des pays de la Ligue arabe.

Le DG du CAAID se dit complètement séduit par le modèle d’investissement et de commercialisation de la Turquie laquelle selon lui s’est inspiré du modèle allemand. Il informe la presse présente au forum qu’elle est invitée à participer au forum d’investissement et de commerce qui se tiendra durant trois jours, soit les 29, 30 et 31 mai sous le double parrainage des ministres du Commerce et du Développement industriel et des mines.

Sans nul doute que les volontés politiques existent, sachant que les investissements en partenariat entre hommes d’affaires arabes et africains existent et sont souvent exprimées par les autorités politiques des deux ensembles régionaux, à savoir l’UA et la Ligue arabe. Le CAAID se propose de promouvoir les investissements communs de part et d’autre des frontières afin d’assurer le développement et le commerce, les deux créateurs d’emplois et de richesse.