Venezuela: Le président Maduro remercie la Norvège d'avoir facilité le dialogue avec l'opposition

Publié par Dk News le 26-05-2019, 16h21 | 18

Le président vénézuélien, Nicolas Maduro, a exprimé sa gratitude au gouvernement norvégien pour avoir accordé une plate-forme de dialogue entre responsables vénézuéliens et membres de l'opposition, soulignant que la délégation gouvernementale est prête à progresser vers la signature d'accords, ont rapporté dimanche des médias locaux.

«Je remercie le gouvernement norvégien pour ses efforts visant à faciliter le dialogue sur la paix et la stabilité au Venezuela.

Notre délégation se rend à Oslo, prête à travailler sur un programme détaillé et à progresser vers la signature d'accords», a écrit Nicolas Maduro dans un message publié sur son compte Twitter, ont ajouté les mêmes sources. Des représentants du chef de l'opposition vénézuélienne Juan Guaido et du président du Venezuela, Nicolas Maduro, se sont entretenus, le 16 mai, à Oslo pour tenter de résoudre la crise politique dans le pays. Le président Maduro a salué les premières discussions comme positives, alors que le ministère norvégien des Affaires étrangères a annoncé samedi qu'une autre réunion entre le gouvernement vénézuélien et des représentants de l'opposition se tiendrait la semaine prochaine à Oslo. La crise politique au Venezuela s’est aggravée depuis le 23 janvier, lorsque Juan Guaido, dirigeant de l’opposition et président du parlement, s’est autoproclamé «président par intérim» lors d’un rassemblement dans la capitale, Caracas. Il a été reconnu par les Etats-Unis, ainsi que les membres du groupe de Lima (à l'exclusion du Mexique), par l’Organisation des Etats américains et par la plupart des Etats membres de l'Union européenne.

La Russie, la Biélorussie, la Bolivie, l'Iran, Cuba, le Nicaragua, El Salvador, la Syrie et la Turquie ont exprimé leur soutien au président Maduro, qui demeure le président légitime du Venezuela.

A la crise politique, émaillée de violences ayant fait des dizaines de morts, s'ajoute la pire crise économique de l'histoire récente de ce pays où, selon l'ONU, sept millions de personnes, soit un quart de la population, ont besoin d'une aide humanitaire urgente.