Energie - pétrole: A plus de 62 dollars de baril, le pétrole poursuit sa hausse

Publié par Dk News le 07-06-2019, 17h10 | 16

Les cours du pétrole poursuivaient leur rebond vendredi dans les échanges européens tandis que les investisseurs se focalisaient sur la rencontre à Saint-Pétersbourg des ministres de l'Energie de l'Arabie saoudite et de la Russie.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait cet après-midi 62,28 dollars à Londres, en hausse de 61 cents par rapport à la clôture de jeudi.

A New York, le baril de WTI pour le contrat de juillet gagnait 63 cents à 53,22 dollars. Les cours restent cependant relativement proches de leurs plus bas depuis janvier atteints mercredi, à 59,45 dollars pour le Brent et à 50,60 dollars pour le WTI. Selon les analystes, l'attention du marché se tourne de plus en plus vers l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses partenaires, dont la Russie, qui doivent se retrouver dans les prochaines semaines à Vienne, pour décider de renouveler ou non leur accord de limitation de la production. Alors que les Etats-Unis produisent à plein régime, les tensions commerciales et des signes de faiblesse de la croissance mondiale pourraient limiter la hausse de la demande, rendant l'accord de l'Opep+ essentiel à l'équilibre du marché.

Or, la position des deux poids lourds de l'accord, l'Arabie saoudite et la Russie, diffère légèrement, Ryad souhaitant un prix élevé quitte à produire moins tandis que Moscou semble hésiter à perdre des parts de marché en faveur des Etats-Unis. Après s'être rencontrés en tête-à-tête jeudi, les deux ministres ont fait part de leur confiance. «Nous avons eu une très bonne rencontre», a assuré Alexandre Novak, cité par l'agence RIA Novosti en marge du Forum de Saint-Pétersbourg. «Nous nous sommes mis d'accord pour adopter des mesures communes et coordonnées que nous allons proposer aux autres pays signataires de l'accord», a-t-il ajouté.

Mais si le ministre saoudien Khaled al-Faleh a affirmé être «sûr» que l'accord serait renouvelé, M.

Novak a quant à lui affirmé qu'il était «nécessaire d'observer le marché avant de décider de renouveler ou de réduire les baisses de production».