France: Dalil Boubakeur assure l'intérim de la présidence du CFCM

Publié par Dk News le 03-07-2019, 15h16 | 9

Le recteur de la Grande Mosquée de Paris, Dalil  Boubakeur, assure depuis lundi l'intérim de la présidence du Conseil  français du culte musulman (CFCM), dont le mandat d'Ahmet Ogras a pris fin  dimanche dernier, a-t-on appris mardi de cette institution.

Le recteur de la Grande Mosquée de Paris assurera l'intérim jusqu'au  renouvellement du bureau du CFCM, le 3 novembre prochain.

D'ici à cette date, le CFCM «se dotera très rapidement des conseils  départementaux du culte musulman (...) pour assurer une plus grande  proximité avec les lieux de culte et les musulmans», a-t-on indiqué.

Dans un tweet, le président sortant, le Turc Ahmet Ogras a écrit : «Je  quitte mes fonctions de président du CFCM aujourd’hui. Beaucoup de défis  restent à relever mais rien n’est impossible tant qu’on maintient cette  unité qui nous a permis de traverser les difficultés», exprimant ses v£ux  de réussite au Dr. Dalil Boubakeur qui s'est engagé devant les membres à  assurer cette transition dans l'unité et le rassemblement de toutes les  fédérations musulmanes de lieux de culte.

Le Conseil français du culte musulman et l'ensembles des organisations  musulmanes de France avait exprimé, lors d'un congrès à Paris le 9 décembre  2018, leur volonté de créer une «nouvelle dynamique» pour la représentation  du culte musulman, en assurant davantage de proximité à travers des  conseils régionaux. Dans une proclamation, rappelle-t-on, les signataires de la proclamation  ont estimé qu'il est temps de franchir un palier qui «devra prendre en  considération les nouvelles préoccupations auxquelles se trouve confronté  le culte musulman».

Tout en assurant leur attachement à un dialogue «serein et constructif»  avec les pouvoirs publics, ils avaient affirmé que la définition des dogmes  et des pratiques des cultes «incombe» aux représentants des cultes «à elles  seules» dans la limite «des impératifs de l'ordre public et dans le respect  des principes et des valeurs de la République», dénonçant «avec force»  toutes les expressions de la haine et de la violence «dont pourraient être  victimes leurs concitoyens».