Migration: 14 pays européens favorables pour un «mécanisme de solidarité»

Publié par Dk News le 23-07-2019, 15h09 | 14

Quatorze pays européens ont donné leur accord, dont huit «de manière active», pour la mise en œuvre d'un «mécanisme de solidarité» visant à se répartir les migrants secourus en Méditerranée, a déclaré lundi le président français Emmanuel Macron.

«Sur le principe, 14 Etats-membres à ce stade ont donné leur accord sur le document franco-allemand.

Parmi ces 14, huit ont, de manière active, acté de leur participation», a signifié M. Macron après avoir reçu au palais présidentiel le Haut-Commissaire de l'ONU pour les réfugiés (HCR) Filippo Grandi et le directeur général de l'Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) Manuel de Carvalho Ferreira Vitorino.

Les huit pays «actifs» sont la France, l'Allemagne, le Portugal, le Luxembourg, la Finlande, la Lituanie, la Croatie et l'Irlande, a indiqué la présidence, sans préciser le nom des six autres.

L'accord a été conclu lundi matin au cours d'une réunion de travail sur «les migrations en Méditerranée» qui s'est tenue à Paris avec des représentants de l'ensemble des pays européens, sous l'égide des ministres de l'Intérieur, Christophe Castaner, et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian.

L'objectif de cette réunion était, selon une source proche du dossier, «de trouver en septembre à Malte un accord avec une dizaine de pays, entre 12 et 15, sur un mécanisme permettant d'assurer plus d'efficacité et plus d'humanisme dans les débarquements de migrants en Méditerranée».

Ce mécanisme prévoit de répartir «aussi vite que possible» les personnes demandant l'asile dans les pays faisant partie de la «coalition de volontaires», en échange d'une ouverture de leurs ports par l'Italie et Malte. «Nous avons consolidé le mécanisme de répartition à court terme, mais nous souhaitons aller plus loin (...) en responsabilisant l'ensemble des pays-membres, les structures communautaires qui existent» et en améliorant «l'efficacité de nos politiques de retour (des migrants) volontaire ou contraint vers les pays d'origine», a résumé Emmanuel Macron.

Il s'agit, selon la présidence française, «d'accélérer le retour» pour ceux qui «n'ont pas vocation à l'asile».

Mais «c'est compliqué» car cela «nécessite la coopération des Etats», souligne la présidence.