Pétrole: le panier de l'OPEP s’élève mercredi, à 64,58 dollars le baril

Publié par dknews le 26-07-2019, 11h17 | 8

Le prix du panier de quatorze pétroles bruts, qui sert de référence à l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), s’est élevé mercredi à 64,58 dollars le baril, contre 63,92 dollars la veille, a indiqué jeudi l'Organisation pétrolière sur son site web.

Introduit en 2005, le panier de référence de pétrole brut de l'OPEP (ORB) comprend actuellement le Sahara Blend (Algérie), Girassol (Angola), Djen (Congo), Oriente (Equateur), Zafiro (Guinée Equatoriale), Rabi light (Gabon), Iran Heavy (Iran), Basra Light (Irak), Kuwait Export ( Koweït), Es-Sider (Libye), Bonny Light (Nigéria), Arab Light (Arabie saoudite), Murban (Emirats arabes unis) et Mery (Venezuela).

Mercredi, les prix du pétrole ont terminé en baisse, les investisseurs reléguant au second plan un rapport montrant une forte baisse de la production et des stocks de brut aux Etats-Unis.

A New York, le baril américain de WTI pour livraison en septembre a reculé de 0,89 dollar, ou 1,57%, pour terminer à 55,88 dollars.

A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison à la même échéance a cédé  0,65 dollar, ou 1,02%, pour clôturer à 63,18 dollars.

En légère hausse pendant la majeure partie de la séance, les cours ont piqué du nez peu après la diffusion du rapport hebdomadaire de l'Agence américaine d'informations sur l'Energie (EIA).

Cette baisse "n'est a priori liée à aucune nouvelle particulière", a estimé un analyste. Elle est même un peu étonnante "car elle fait suite à un rapport de nature à faire monter les prix, avec une forte baisse des stocks de brut, et une solide demande d'essence", a-t-il ajouté.

Il est possible, selon lui, que les prix se soient repliés quand le baril de WTI a dépassé le seuil technique de 57,50 dollars.

 "J'imagine que certains acteurs du marché ont voulu engranger quelques profits après avoir réalisé que le recul marqué de la production et des stocks aux Etats-Unis ne serait que temporaire puisqu'il est la conséquence du passage de la tempête tropicale Barry" sur le Golfe du Mexique et ses côtes mi-juillet, a pour sa part avancé un spécialiste du marché de l'énergie.

La plupart des plateformes en mer avaient alors dû être évacuées et la navigation des pétroliers avait été temporairement ralentie dans la zone.

Résultat: lors de la semaine achevée le 19 juillet, les réserves commerciales de brut ont baissé de 10,8 millions de barils pour s'établir à 445,0 millions, là où les analystes interrogés par l'agence Bloomberg prévoyaient un recul plus modéré de 4,3 millions de barils.

La production a aussi fortement baissé sur la même période pour s'établir à une moyenne de 11,3 millions de barils par jour (mbj), contre 12 mbj la semaine précédente.

Les acteurs du marché restaient par ailleurs attentifs à l'évolution de la situation dans le Golfe persique, qui traverse une nouvelle période de turbulences depuis l'arraisonnement par l'Iran du Stena Impero, un pétrolier suédois battant pavillon britannique, survenu quinze jours après celui du pétrolier iranien Grace 1 par les autorités britanniques.

Téhéran a laissé entendre mercredi être ouvert à un échange de pétroliers avec Londres.

Il y a lieu de rappeler que l'OPEP et ses dix partenaires ont décidé, début juillet, de prolonger leur accord de réduction de la production pour une durée de 9 mois à partir du 1er juillet tout en adoptant une charte de coopération.

L'Organisation avait convenu, en décembre 2018, avec dix pays producteurs non-OPEP, la Russie à leur tête, d'une baisse conjointe de leur production de 1,2 million de barils/jour à partir du 1er janvier 2019, pour une période de six mois, avec une réduction de 800.000 barils/jour par l'OPEP et de 400.000 barils/jour par ces pays producteurs non-OPEP.