Le Premier ministre Abdelmalek Sellal a qualifié de «projet de renouveau national» le plan d’action du gouvernement qu’il a présenté, hier, devant les députés de l’Assemblée popupalire nationale (APN).
Le plan d’action du gouvernement pour la mise en œuvre du programme du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, se veut un projet d’avenir pour une Algérie réconciliée avec elle-même et tournée vers le développement et la modernité de ses institutions et de son économie.
En ce sens, le gouvernement qui applique le programme du président de la République continuera de travailler avec l’ensemble des Algériens, sans exclusive, a souligné le Premier ministre. Cela renseigne sur l’importance que revêt la réconciliation nationale dans le plan d’action du gouvernement.
Le Premier ministre a déjà affirmé et à maintes reprises qu’il ne pourrait y avoir de développement sans la paix et la sérénité, lesquelles demeurent des atouts indispensables pour la relance économique et le développement de toute société. Ce n’est pas un hasard si le programme du Président de la République fait de la réconciliation nationale un projet de société.
Le Premier ministre a ainsi rappelé que la politique de la main tendue sera poursuivie en faveur des enfants égarés de l’Algérie. A la faveur de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, adoptée par voix référendaire en 2005, cette démarche sera maintenue et poursuivie jusqu’à ce que la culture et le sentiment de la haine soient bannis pour céder la place à la concorde et la réconciliation.
C’est dans cet esprit que le plan d’action du gouvernement consolidera la démocratie participative de manière à ancrer la politique et la culture du consensus en Algérie. Il s’agit en fait de poursuivre et de maintenir la concertation dans le but de faire du dialogue une valeur et un principe dans la société algérienne.
La concorde et la réconciliation visent à renforcer la relation de confiance entre le pouvoir et le citoyen d’autant plus que le plan d’action du gouvernement met l’accent sur la séparation des pouvoirs et surtout la modernisation de la justice.
A travers ces mesures, c’est la lutte contre la corruption qui sera draconienne et implacable. A ce propos, le Premier ministre s’est engagé à protéger les responsables et dirigeants intègres tout en menant une lutte sans relâche contre les corrupteurs et les corrompus.
En somme, le plan d’action du gouvernement fait de la réconciliation, dans son sens large et noble, tout un programme, car sans unité, communion et un front interne fort, aucun plan de développement ne pourra réussir.