Quotas CKD/SKD: le cas Renault Algérie ne présente pas de problème particulier

Publié par Dknews le 29-10-2019, 18h43 | 6

Le cas de l'entreprise de montage automobile Renault Algérie "ne présente pas de problème particulier" concernant les modalités de quotas des kits CKD/SKD, a indiqué mardi à Alger la ministre de l'Industrie et des Mines, Djamila Tamazirt.

"Renault ne présente pas de problème particulier, le dossier se présente de façon très conforme", a-t-elle fait savoir, lors d'un point de presse en marge de la cérémonie de signature d'une convention entre les Groupes publics Sonelgaz et IMETAL.

Rappelant que l'Etat est actionnaire à hauteur de 51% de cette entreprise, la ministre a indiqué qu'une séance de travail avait récemment réuni les représentants du ministère et ceux de Renault Algérie au cours de laquelle a été évoqué le sujet du taux d'intégration nationale, notamment pour l'année 2020.

Rappelant les nombreux avantages accordées par l'Etat en matière d'exonérations fiscales et de droits de douanes, Mme Tamazirt, a affirmé que ces avantages doivent se traduire par "une plus grande intégration nationale, générant de la croissance et de la création d'emplois, ainsi qu'un développement du tissu de sous-traitants locaux".

Pour rappel, Renault Algérie avait récemment éloigné la fermeture de son usine d'Oran, faisant savoir que ses stocks de kits CKD/SKD, allaient s'épuiser à compter de novembre prochain.

Concernant la modalité de payement des fournisseurs dans un délai de 3 à 9 mois, la ministre a estimé que "la relation de crédit fournisseur par rapport à un partenaire fidélisé ne poserait pas problème en cas de paiement sur neuf mois".

Le crédit fournisseur et le crédit client doivent être, a-t-elle poursuivi, "négociés entre les opérateurs économiques", ajoutant que la formule de paiement sur 9 mois a été retenue par le gouvernement pour cibler la préservation des réserves de change du pays.       

Mme Tamazirt a, cependant, souligné que "cette disposition n'est pas rigide", et qu'une évaluation sur le terrain sera effectuée suite à sa mise en œuvre et pourrait aboutir, si nécessaire, à un réexamen de cette disposition.