Pakistan/Incendie à bord d'un train de passagers : 74 morts

Publié par DK NEWS le 01-11-2019, 14h46 | 3

Le bilan de l'incendie à bord d'un train de voyageurs survenu dans la province pakistanaise du Pendjab (est) s'est alourdi à 74 morts alors que l'enquête sur ce drame se poursuivait, a annoncé jeudi le ministre pakistanais des Chemins de fer Cheikh Rashid Ahmed.

Le ministre, cité par des médias, a confirmé, que l'incendie avait été déclenché par l'explosion accidentelle de deux bonbonnes de gaz de cuisine à bord du train.   «L'un des gardes du train a dit stop aux passagers lorsqu'il les a vus en train de cuisiner dans leur compartiment, mais quand il est parti, ils ont recommencé leur activité au cours de laquelle l'une des bonbonnes, défectueuse, a explosé», a précisé le ministre.

Le sinistre a eu lieu suite à l'explosion de la bonbonne de gaz d'un des passagers, qui s'est produite pendant que ces derniers préparaient leur petit-déjeuner, a confié la responsable de la coordination du district de la société Pakistan Railways, Nabila Aslam, citée par des médias. Selon la responsable, l'explosion avait eu lieu dans l'une des voitures et l'incendie s'était ensuite étendu en quelques minutes à deux autres wagons voisins. Plusieurs personnes ont tenté d'échapper au brasier en sautant du train en marche, entraînant de graves blessures. Environ 76 passagers voyageaient dans chacun des wagons et le nombre de personnes qui ont sauté du train n'a pas encore été établi. «Toutefois, nous pouvons prévoir que le nombre de morts sera significativement revu à la hausse», a-t-elle ajouté.

Mme Aslam a indiqué que la bonbonne de gaz n'était pas autorisée à bord du train, mais que les passagers l'avaient dissimulée dans leurs sacs. Le train Tezgam Express se dirigeait vers Rawalpindi, dans la province du Pendjab, depuis la ville portuaire de Karachi (sud). Le Premier ministre pakistanais Imran Khan a exprimé sa tristesse face à l'incident et a ordonné aux autorités hospitalières de fournir aux blessés le meilleur traitement médical possible, a déclaré le bureau du Premier ministre.