Justice : Perpétuité à l'encontre de deux individus pour association de malfaiteurs et falsification de sceaux et documents officiels

Publié par Dknews le 03-06-2014, 18h59 | 28

Le tribunal criminel près la Cour de Ouargla, siégeant en session criminelle, a condamné mardi, par contumace, à la réclusion à perpétuité deux individus (B.A et T.A) pour «association de malfaiteur, falsification de sceaux officiels, faux et usage de faux et vol».

Dans cette même affaire, des peines, de 10 ans de prison ferme, assortie d’une amende d’un (1) million DA à l’encontre du nommé K.L, et de 5 ans de prison ferme et une amende de 200.000 DA à l’encontre de Z.M, ont été prononcées par le tribunal criminel de Ouargla qui a, par ailleurs, acquitté trois autres personnes, un homme et deux femmes, répondant respectivement aux initiales B.B, B.G et D.H, pour absence de preuves.

Selon l’arrêt de renvoi, l’affaire remonte au 23 septembre 2013, lorsqu’un individu a été pris en flagrant délit, lorsqu'il présenta un chèque et un permis de conduire falsifiés au niveau du bureau de poste 1er mai, à Ouargla, pour retirer une somme de 400.000 DA du compte courant d’un citoyen. Les investigations, menées par les services compétents, ont révélé l’implication des nommés B.M et T.M, prétendant être propriétaires d’une entreprise qui s’est avérée être fictive, et Z.M, agent au bureau de poste du quartier Bamendil à Ouargla, chargé de fournir des données (avoirs et spécimens de signatures) concernant les comptes des titulaires des comptes CCP ciblés.

L’enquête a permis de découvrir, après perquisition du domicile du nommé B.M, un sceau falsifié au nom de l’agence foncière de Ouargla, en plus d’un lot de coupures en papier au format de chèques postaux, ainsi que des documents officiels, pièces d’identité et permis de conduire, falsifiés aux noms des titulaires des comptes ciblés.

Les opérations de retrait d’argent, totalisant une somme de 2,4 millions DA, étaient effectuées par le nommé K.L au niveau des bureaux de poste des daïras de Ouargla, Hassi-Messaoud et Sidi-Khouiled. 

7 terroristes présumés devant la justice à Alger le 23 juin pour assassinats, rapts et viols

Le procès de sept (7) terroristes présumés, impliqués dans des assassinats, pose de bombes dans des lieux publics, rapts et viols depuis 1997 à Alger et ses environs, aura lieu le 23 juin prochain devant le tribunal criminel d'Alger, a-t-on appris mardi de source judiciaire.

Parmi les accusés, figure le dénommé Kobbi Hocine, à l'origine également du démantèlement d'une cellule du groupe islamique armé (GIA) à Alger, selon la même source.Les accusés doivent répondre des chefs d'accusation de «constitution d'un groupe terroriste armé, de massacre avec pose de bombes dans des lieux publics, assassinats, rapts et viols», a ajouté la même source. 

L'affaire remonte à 1997 lorsque l'accusé Hocine Kobbi a été chargé par le GIA à Alger de déposer une bombe artisanale à la gare ferroviaire de Gué de Constantine. L'engin a explosé entre les mains de Kobbi, lui causant une cécité presque totale. Malgré son handicap, Kobbi a continué d'être un élément de soutien et d'appui pour ce groupe terroriste, et il s'est chargé de procurer des renseignements ainsi que du transport des terroristes pour exécuter des attentats dans plusieurs régions de la capitale.

Chargé par l'ex-émir du GIA Rachid Abou Tourab (tué en 2005) d'exécuter un attentat suicide à la ceinture explosive, Hocine Kobbi décida alors d'informer les forces de sécurité sur les activités de ce groupe terroriste. Il a par ailleurs informé les forces de sécurité des caches des groupes terroristes, ce qui a permis l'arrestation de plusieurs terroristes et la récupération d'armes et de munitions de guerre.