La technologie évolue, la formation continue doit la rattraper

Publié par Saïd Abjaoui le 03-06-2014, 20h45 | 46

Formation, continuité. Deux mots qui, assemblés, forment un concept qui traduit tout un programme. Formation continue. Cela possède plusieurs explications et plusieurs politiques d’action. Qui doit bénéficier de la formation continue et pourquoi ?

Avant d’accoler les deux mots, voyons d’abord le rayon d’action du premier mot. Dans le contexte actuel, formation est liée à l’emploi, ou plutôt au poste de  travail. Formation signifie diplôme, mais diplôme ne renvoie pas fatalement  à la possession d’un poste de travail. 

On dit que diplôme ne donne pas fatalement accès à un emploi. Serait-ce que l’université forme des chômeurs ou alors que c’est l’entreprise qui est fautive car elle ne crée pas d’emplois? Serait-ce l’inexistence de liens étroits en matière de relations de collaboration entre l’université et l’entreprise qui est responsable du chômage  ? 

Quoique de telles interrogations et de telles préoccupations ne sont pas étrangères à nos entreprises  et à nos experts, il est tout de même à déplorer que tous les projets contenus dans les discours de la classe politique n’ont tous pas connu de réalisation sur le terrain. Pour nous éclairer sur ces interrogations et de telles préoccupations qui possèdent des implications sur la sécurité nationale, comme le logement et l’emploi le sont encore, comme l’est également la sécurité alimentaire, le forum de DK News a accueilli hier d’illustres experts nationaux.

La conférenc e a été animée par le docteur Ali Belkhiri, commissaire du salon, et les représentants du ministère de la Formation professionnelle, le Fnac et la Navsi. Cette invitation faite à des experts se tient dans le cadre du premier Salon de la formation continue qui sera tenu les 10 et 11 juin  sous le haut patronage du ministre de la Formation  et de l’Enseignement professionnels.  

Concernant donc la formation continue,   il s’agit de tenir compte de l’évolution des technologies,  évolution qui est rapide et de la nécessaire adaptation des diplômés à leur poste. Cela est également valable pour tous les cas d’employés tous grades confondus qui ne peuvent continuer à exercer sans acquérir des capacités nouvelles d’adaptation pour qu’ils puissent garder leur emploi. Si on prend pour exemple le téléviseur, tout a véritablement changé, radicalement même.

Il n’y a plus de tube cathodique, il n’y a plus d’ampoules qui s’allument, il n’y a plus de téléviseurs volumineux. Par contre, le poste TV est plat, avec des circuits intégrés. Même le poids n’est plus le même. Le technicien doit s’adapter ou perdre son gagne-pain. L’évolution de la technologie est rapide et si on ne la suit pas par la formation continue, c’est l’inadaptation et la perte de son emploi. Le docteur Ali Belkhiri nous rappelle que le DG  de Condor est passé au Forum de DK News et que tout le monde a constaté que les TV qui sortent de ses usines ne sont plus les mêmes tandis que les techniciens se sont mis à l’heure des évolutions.

A tous les postes de travail, il y a nécessairement du changement. La méthode de gestion des stocks a connu une révolution. Tout se fait par ordinateur. L’informatique a énormément évolué. Dans le créneau de la formation continue  sur le plan de la conception, on retrouve le FNAC qui est sous tutelle du ministère de la Formation professionnelle. La formation continue aide à l’adaptation aux technologies nouvelles.