L'amélioration des conditions de vie du citoyen soulignée

Publié par dk news le 03-06-2014, 21h08 | 24

L’amélioration des conditions de vie du citoyen a été au centre des interventions, hier, de nombreux députés à l’Assemblée populaire nationale (APN) lors du débat sur le plan d’action du gouvernement.

Plaidant pour que soit donnée la priorité aux investisseurs nationaux, la représentante du groupe parlementaire du Front de libération nationale (FLN), Kheïra Bounâadja, a mis l’accent sur la nécessité d’améliorer la prise en charge sanitaire des citoyens au niveau des établissements publics et à mettre fin aux «problèmes récurrents du matériel en panne».

La révision de la politique de l’habitat rural, ainsi que l'augmentation du montant d'aide octroyé par l’Etat dans le cadre du logement social ont été également soulevées par le député-FLN Ali Bencheikh.
Le même intervenant a relevé les «lacunes» dont souffre le secteur de la santé, en dépit, a-t-il dit, des «efforts» fournis par les pouvoirs publics.

Il a suggéré, à ce propos, que soient hissées au rang d’établissements de santé universitaires, les structures situées à proximité des pôles universitaires, de même qu’il a insisté sur l’importance du facteur humain comme étant un «élément essentiel» de toute politique de développement.

De son côté, la députée Abla Boussaha, du même parti, a plaidé pour l'indépendance de la justice et pour que soit mis fin à «toutes les formes d'injustice et de corruption» afin, dit-elle, de «barrer la route aux mécontentements sociaux».

Intervenant sur le même thème, le député Mohamed-Amine Benâazza a estimé que le gouvernement fait face à un «grand défi», celui de «mener une guerre contre la corruption», à travers notamment «le contrôle des transactions économiques publiques et la prise en charge des dossiers sensibles».
Le député du groupe parlementaire du Front des forces socialistes (FFS), Noureddine Bourkaine, a dénoncé la dilapidation du foncier au profit de «personnes proches de cercles dirigeants».

En revanche, Mourad Sennani, du Parti des travailleurs (PT), a mis l’accent sur la nécessité de «sécuriser nos frontières», eu égard aux «menaces existantes». Il a rendu hommage à l'abnégation des éléments de l’Armée nationale populaire (ANP) pour faire face à ces menaces «à chaque fois que nécessaire».

L'intervenant a salué les projections du plan d’action du gouvernement concernant le développement des régions du Sud, considérant les mesures énoncées comme étant «aussi cruciales que le rôle de l’ANP à nos frontières».

Pour lui, la politique sécuritaire «ne saurait être efficace sans une politique de développement des infrastructures de base, à même de répondre aux aspirations des habitants de ces régions», appelant à lutter contre les fléaux liés à la contrebande et au terrorisme et à promouvoir les activités touristiques de sorte à exploiter le potentiel existant.

L’encouragement de la sédentarisation des habitants dans cette partie du pays passe également, selon le même député, par une révision à la hausse de l’aide de l’Etat au logement rural, estimant que le montant de 700.000 DA octroyé à cet effet reste «insuffisant».