Débat sur le plan d’action du gouvernement : Un objectif : accélérer la croissance économique

Publié par dk news le 03-06-2014, 21h09 | 41

Les députés de l'Assemblée populaire nationale (APN) ont souligné hier à Alger les mesures contenues dans le plan d'action du gouvernement notamment celles touchant l'industrie, l'agriculture et des infrastructures de base et visant à booster la croissance économique de l'Algérie.

Lors des débats autour du plan d'action du gouvernement, plusieurs intervenants ont noté que ce plan prévoit les moyens pour impulser le développement et la croissance à travers des «programmes concrets» dont le but et d'atteindre un taux de croissance de 7% à l'horizon 2019.

Les députés ont été également nombreux à souligner que le plan accorde des incitations pour améliorer l’environnement des affaires et moderniser le système bancaire qui sont tous des moyens d’encourager l’investissement dans l’industrie et l’agriculture et les travaux publics.

Mohamed Mediani, indépendant, a indiqué que le gouvernement doit adopter des mesures afin d'«améliorer le rythme de réalisation des autoroutes en faveur de toutes les wilayas». Les interventions des députés au troisième jour des débats ont porté, par ailleurs, sur la nécessité de promouvoir des secteurs tels que l’agriculture et l’industrie, qui sont à même de constituer une alternative à une économie basée sur les hydrocarbures.

Ainsi, Messaouda Djeghoula, du Front de libération nationale (FLN) a estimé que le plan d’action est susceptible d’augmenter les investissements dans l’agriculture et l’industrie pour aboutir à la création de richesse et d’emploi.

«L’économie algérienne souffre toujours d'une grande dépendance aux hydrocarbures et il faut encourager d’autres sources de création de richesses, à savoir l’agriculture et l’industrie», a indiqué, de son côté, Lakhdar Nouri, du Rassemblement national démocratique (RND).

Noredine Bourkaïne, du Front des forces socialistes (FFS), a estimé quant à lui, que «la politique économique du gouvernement telle que déclinée par le plan d’action consacre la dépendance aux hydrocarbures alors que la poursuite de cette tendance constitue un danger pour les générations futures».

«Pourquoi n’avons-nous pas développé l’agriculture qui doit être une  priorité pour la sécurité alimentaire alors qu’il y a détérioration des terres agricoles comme la Mitidja?», s'est-il interrogé.