Université de Khémis Miliana (Aïn Defla) : Introduction prochaine de modules sur l’entreprenariat

Publié par DK NEWS le 23-11-2019, 15h09 | 55

Des modules visant à faire prendre conscience aux étudiants de l’importance de l’entreprenariat seront introduits dans le cursus de formation au sein de l’université Djillali Bounaâma de Khémis Miliana (Aïn Defla) pendant l’année universitaire en cours, a-t-on appris jeudi du recteur de cet établissement de l’enseignement supérieur.

 «Le manque d’engouement de la part des étudiants pour l’entreprenariat est, dans une large mesure, d’ordre culturel dans la mesure où les étudiants, et la société de façon générale, n’ont pas conscience du rôle susceptible d’être joué par les entreprises dans l’économie moderne, d’où l’importance d’introduire des modules se rapportant à ce domaine», a précisé à l’APS le Pr Aylam El Hadj. Observant que l’introduction de modules pour consolider la notion d’entreprenariat est «d’autant plus importante que les économies de nombre de pays développés sont basées sur les micro-entreprises», M.Aylam a déploré le fait que l’idée qui prédomine le plus chez les étudiants est que seul un travail salarié est à même de leur permettre de vivre de manière décente. Tout en faisant remarquer que l’inculcation de l’idée se rapportant à l’entreprenariat chez les étudiants nécessite «la mise en place d’un plan de travail alliant pragmatisme et clairvoyance», il a fait état de l’intention de l’université de Khémis Miliana d’inviter des directeurs de micro-entreprises économiques dont le parcours a été couronnée de réussite afin d’évoquer leurs expériences aux étudiants de licence et de master. Le même responsable a, par ailleurs, fait état de l’ouverture, «avant la fin de l’année en cours», d’un atelier au sein de l’université dont la mission consistera à déterminer les filières qui n’attirent pas les étudiants car n’offrant pas des opportunités d’emploi. «Il est on ne peut plus vital d’adapter la formation des étudiants à la réalité économique», a -t-il soutenu, observant que l’opération s’apparentant à «une réforme de la carte de formation» permettra, dans un premier temps, d’améliorer les programmes dispensés à l’heure actuelle.