Benflis : «La poursuite des marches populaires, un garant de la démocratie»

Publié par Dknews le 27-11-2019, 18h46 | 9

Le candidat à la présidentielle du 12 décembre Ali Benflis a affirmé, mardi à Ouargla, que la poursuite des marches populaires était «garant de la démocratie et celui qui craint le peuple n'a qu'à rester chez lui».

Lors d'un meeting populaire à la maison de la culture Moufdi Zakaria au 10ème jour de la campagne électorale, M. Benflis s'est réjouit «de la poursuite des marches pacifiques chaque vendredi», soulignant que ce mouvement populaire est «le garant de la démocratie» à travers son £il critique sur l'activité des institution de l'Etat.

«Celui qui craint le peuple n'a qu'à rentrer chez-lui», a-t-il soutenu, appelant, en revanche, les Algériens à se mobiliser pour «sauver l'Algérie du risque d'effondrement et l'amener sur les bons rails».

M. Benflis qui a proposé un programme d'urgence pour faire face à la crise dans ses dimensions politique et socio-économique, a indiqué que le premier dossier qu'il ouvrira s'il est élu à la tête du pays, est «le dialogue avec les opposants à la présidentielle», ajoutant qu'il est en lice pour cette échéance électorale à l'effet de resserrer les rangs de tous les Algériens.

A ce propos, M. Benflis s'engage à ouvrir également le dossier du pouvoir d'achat et à améliorer la situation des catégories à revenu faible et ce «après prise de connaissance de la situation financière du pays de façon rigoureuse».

Le candidat à la Présidentielle a rejeté la politique du bâton contre les protestations appelant à des revendications sociales à l'image de celles de la famille de l'éducation et médicale.

Le candidat a évoqué l'un des axes de son programme électoral, en l'occurrence celui des personnes aux besoins spécifiques, visant «à faciliter l'insertion sociale de cette catégorie à travers «la création d'un secrétariat d'Etat chargé de leurs préoccupations».

M. Benflis a mis l'accent sur l'importance de l'activation du rôle de contrôle et des poursuites des responsables à partir de la déclaration du patrimoine personnel de tous les responsables «sans exclusive».

Evoquant le phénomène du «Harga» (immigration clandestine), le prétendant à la magistrature suprême a déploré «le recours à des sanctions juridiques contre les jeunes qui tentent fuir l'injustice, la marginalisation et la pauvreté».

Concernant les affaires locales de cette wilaya, le candidat a salué l'Histoire révolutionnaire de cette wilaya, rappelant le rôle des habitants de cette région, à travers les manifestations du 27 février 1962, dans la sauvegarde de l'unité de l'Algérie déjouant ainsi les desseins du colonisateur français visant à séparer le Nord du Sud», louant également «la poursuite de la lutte en février 2019 pour destituer le système corrompu», a-t-il dit.

Affirmant son rejet du projet d'exploitation du gaz de schiste dans le Sud, M. Benflis a mis en garde contre ses impacts néfastes, tout en plaidant pour le développement du secteur de l'énergie solaire et des énergies renouvelables ainsi que le développement du secteur agricole «en sus de la distribution équitable de la richesse sur les différentes régions du pays».

Il a également souligné le rôle des protestations des chômeurs à Ouargla dans «la levée de toutes les appréhensions et la dénonciation de la marginalisation dont souffre les enfants et les cadres du Sud», estimant que ces «protestations exprimaient les préoccupations de l'ensemble de la jeunesse algérienne».