La cohésion entre le peuple et son Armée a permis à l'Algérie d'éviter une crise sécuritaire

Publié par Dknews le 29-11-2019, 18h26 | 7

La cohésion entre le peuple et l'Armée nationale populaire (ANP) a permis à l'Algérie d'éviter une véritable crise sécuritaire, a affirmé, jeudi à Mascara, le candidat à la présidentielle du 12 décembre prochain, Ali Benflis.

 S'exprimant lors d'un meeting populaire animé au centre-ville de Mascara au titre de la 12e journée de la campagne électorale, M. Benflis a mis l'accent sur l'impérative «consolidation du front national interne, notamment suite aux tentatives visant à porter atteinte à l'Algérie, menées par des forces non constitutionnelles que le peuple a renversé par le biais d'une révolution pacifique et civilisationnelle accompagnée par l'Armée et son commandement».

 Et d'ajouter «la cohésion entre le peuple, son Armée et les différents corps de sécurité a permis à l'Algérie d'éviter une véritable crise sécuritaire».

 Rappelant que «la Présidentielle est le choix le moins couteux», M. Benflis a estimé que «tout retard compliquera davantage la situation du pays». Soulignant que sa candidature à la présidence du pays «n'est pas un crime» et que le respect des avis des boycotteurs est «obligatoire», M. Benflis a appelé au «rejet de l'extrémisme et favoriser le dialogue».

 Il a dit, dans ce cadre, être parmi «ceux qui appellent à l'unité nationale et le rejet des différends et de la division», soulignant qu'il porte aux Algériens,»un message d'espoir et d'optimisme fondé sur la rationalisation de la gestion de ce riche pays».

 Présentant son programme électoral notamment en ce qui concerne la prise en charge de la catégorie des jeunes, les qualifiant de «mains et cerveaux à même de le développer le pays», M. Benflis a promis de leur confier «des responsabilités les plaçant en avant-garde dans le processus d'édification du pays, et ce en ouvrant les voies aux jeunes pour qu'ils aient accès aux postes clés».

 Il a, en outre, abordé le projet d'urgence politique, économique et sociale qui vise, a-t-il dit, à conférer la légitimité aux institutions de l'Etat, à libérer et à dépolitiser l'acte économique et à garantir le droit des catégories vulnérables à une vie décente.

 M. Benflis a aussi promis une réforme du secteur agricole à travers l'octroi de crédits aux véritables agriculteurs en écarter les indus bénéficiaires de terres agricoles et de crédits d'investissement.

 Au volet social, le prétendant à la magistrature suprême s'est engagé à prioriser le soutien aux personnes à faible ou sans revenus et à réhabiliter la classe moyenne, en tâchant de répondre aux revendications des différentes catégories, notamment les invalides de l'armée, les enseignants, les médecins et les contractuels du pré-emploi, en concertation avec leurs représentants, après examen de la situation financière du pays.

 Le candidat du parti Talaie El Houriyet a, par ailleurs, plaidé pour «une diplomatie audacieuse et confiante prônant les principes de la Révolution du 1er novembre 1954 et traitant avec les autres Etats sur un pied d'égalité».

 En matière locale et après avoir rappelé que l'Emir Abdelkader, le fondateur de l'Etat algérien moderne, était un unificateur», M. Benflis s'est engagé à améliorer les conditions de vie de la population dans cette ville par la bonne gouvernance et la lutte contre la bureaucratie, de même qu'il leur a promis de traiter les lacunes en matière d'éducation, de santé, d'emploi, d'agriculture, d'industrie et de technologies modernes.