Sport / JO-2024 : Tahiti favorite pour accueillir les épreuves de surf

Publié par DK NEWS le 30-11-2019, 17h22 | 1

L'île de Tahiti est favorite pour abriter les épreuves de surf lors des Jeux olympiques de Paris-2024, même si la partie est encore loin d'être jouée, en présence de quatre autres sérieux concurrents.

Le sujet pourrait être évoqué par le comité d'organisation des Jeux olympiques de (Cojo) Paris-2024 lors de la commission exécutive du Comité international olympique (CIO), à Lausanne (3-5 décembre), selon des sources proches du dossier.

«Si le CIO valide le projet, le choix de Tahiti pourrait être adopté lors du prochain conseil d'administration du Cojo, le 12 décembre», a assuré l'une des sources, au moment où le Cojo n'a fait aucun commentaire jusqu'ici.

Quatre autres sites sont candidats pour accueillir les 48 surfeurs et surfeuses, qui disputeront les épreuves de shortboard en 2024, dont trois dans le sud-ouest (Biarritz, Lacanau et Hossegor-Seignosse-Capbreton) et un en Bretagne (La Torche).

Mais Tahiti cumulerait les avantages, notamment grâce à sa vague mythique, Teahupoo, «un argument massue», selon l'une des sources.

Aux yeux des parties prenantes, «la certitude d'avoir des vagues en août est plus grande là-bas», explique un autre interlocuteur, qui souligne, en outre, que l'Etat voit d'un bon £il l'organisation d'une épreuve en outremer, «pour que les Jeux soient ceux de toute la France», et que la ville de Paris ne s'y oppose pas.

Mais les autres candidats, dont certains s'attendent effectivement à une décision avant la fin de l'année, ne s'avouent pas vaincus. «Le Cojo nous assure que rien n'est décidé. On continue de travailler. D'ailleurs il y a encore des réunions techniques prévues ces prochains jours pour les sites, sur les empreintes carbone» par exemple, souligne l'adjoint à la mairie de Biarritz, délégué au surf et aux sports de glisse, Laurent Ortiz. Le patron du Cojo, Tony Estanguet, se trouvait à Biarritz vendredi, officiellement pour y présenter les mesures de Paris-2024 pour lutter contre la sédentarité et inciter les Français à pratiquer plus d'activité physique.

La carte définitive des sites devrait être arrêtée fin 2020.