Ouargla: Nouvelle opération pour lutter contre la remontée des eaux à Sidi Bensaci

Publié par DK NEWS le 20-12-2019, 16h08 | 44

 Une large opération a été lancée récemment pour lutter contre la remontée des eaux dans la localité de Sidi Bensaci, périphérie Est de la ville d’Ouargla, a-t-on appris jeudi auprès des services locaux du secteur des Ressources en eau.

L’opération, dont les travaux de la première tranche ont été confiés à une entreprise nationale privée avec un délai d’exécution fixé à six (6) mois, porte sur la réalisation d’un réseau secondaire d’assainissement de 3.500 mètres linéaires au niveau de ce quartier populaire de la commune d’Ouargla.

Elle vise à mettre fin au phénomène de la remontée des eaux (eaux polluées qui remontent en surface), nuisible à la santé humaine mais aussi à l'environnement, a-t-on souligné.

Dans le même sillage, des mesures «d’urgence» ont été retenues par la Direction locale des ressources en eau (DRE) pour l’achèvement du projet d’assainissement de la vallée d’Ouargla, rappelle-t-on.

Il s’agit de travaux restants à réaliser au niveau de certains quartiers du chef-lieu de wilaya, à savoir la rénovation d’un réseau d’assainissement (800 mètres) confiée à l’entreprise publique Cosider, ainsi que l’installation des équipements dans deux (2) stations de refoulement des eaux usées, qui sera prise en charge par la Société générale d'études et de réalisation hydraulique de la wilaya de Tlemcen (Sogerhwit), avec un délai de 45 jours, a-t-on fait savoir.

Couvrant la quasi-totalité des quartiers du chef-lieu de wilaya, à l’instar de Boughoufala, Sidi-Bensaci, Hay-Ennasr, Sokra, Sidi-Amrane, Bouaâmer, El-Gara et le ksar d’Ouargla, ce projet vise dans son ensemble à mettre en place un système d’assainissement intégré et efficace dans la vallée d’Ouargla, comprenant notamment la collecte, l’épuration, le drainage et le transfert des eaux usées épurées destinées à l’irrigation agricole vert le rejet final, a-t-on expliqué. La mise en service graduelle de ce projet a permis de réduire les «points noirs» sur le réseau, notamment les débordements d’eaux usées qui se déversaient à ciel ouvert, surtout en milieu urbain, créant des flaques noires et des zones de stagnation dégageant des odeurs pestilentielles et constituant souvent un foyer de propagation de vecteurs de maladies à transmission hydrique, selon la DRE.