Le jardin de l’Emir Abdelkader : Le poumon de Sétif

Publié par A. Tiouri le 06-06-2014, 18h20 | 953

Cette année, la célébration de la Journée mondiale de l’environnement a eu pour cadre un monument de la ville de Sétif, qu’est le jardin de l’Emir Abdelkader. Un choix propice et idéal pour ce genre de manifestation. Il y a bien longtemps, pour ne pas dire jamais, ce lieu n’a servi à une aussi noble cause pour rehausser de la valeur de l’environnement et de son importance pour le bien et le devenir de la planète ‘’Terre’’. 

Considéré comme le poumon de Sétif, cet énorme espace vert plus connu sous le nom de jardin d’Orléans durant l’ère coloniale ou de Djenane Bent Ri, situé en plein centre de Sétif, en contrebas de la cité La Pinède, jouxtant la célèbre fontaine d’Ain El Fouara et la première mosquée de Sétif construite durant la période Ottoman, s’étend sur 3,5 hectares.

Selon son conservateur, M. Bounaas fils, après avoir pris la place de son père, ce jardin, crée en 1905, compte plus de 300 espèces entre plantes et arbres. 
On y trouve de l’eucalyptus, du micocoli (kikem en arabe), du mûrier (toute), du sapin, de l’acacia, de grands arbres de la tisane tilleul, de l’érable avec des espèces de Californie ainsi que du troène venu directement du Japon, etc. 

Avant la création du musée de Sétif, les allées de ce grand jardin public servait d’exposition pour les objets d’archéologie que l’on découvrait, ici et là, à travers l’ensemble des ruines romaines mises à jour à l’époque.

Jusqu’à ce jour, des bustes de chefs romains ainsi que d’autres objets garnissent les allées de ce lieu public beaucoup fréquenté par les couples d’amoureux et quelques familles avec leurs enfants. Des étudiants garnissent ses bancs pour leur révision scolaire.