
Outre la convention de coopération en matière de formation et recherche avec le Laboratoire de recherche en métallurgie de l’université d'Annaba, Ferrovial entend booster ses travaux de recherche en métallurgie au travers du laboratoire ouvert au sein de l’entreprise, a précisé M. Bouyoucef.
Il a également souligné que son entreprise prévoit la création d’une unité de recherche en technologie et métallurgie et l’ouverture d’une école doctorale de recherche en métallurgie en coordination avec le secteur de l’enseignement supérieur et des institutions de recherche et développement technologique.
Par la promotion de la recherche et du développent, l’entreprise entend, selon ses cadres gérants, adapter son offre aux besoins du marché, diversifier et améliorer la valeur ajoutée de ses produits.
Ferrovial-Annaba emploie 500 travailleurs dont la moitié recrutés au cours des trois dernières années et projette, dans le cadre de sa convention avec l’université Badji Mokhar, de recruter les diplômés majors de leur promotion des filières de technologie et métallurgie de l’année 2019, est-il indiqué.
Outre la production de wagons et leur équipement avec une capacité de 100 unités par année et divers équipements industriels pour multiples secteurs économiques, l’entreprise envisage d’augmenter le taux d’intégration de son activité de fabrication de wagons actuellement estimé à 70 % et de proposer des équipements qui augmente la capacité de locomotion de 20 wagons actuellement à 80 wagons, a encore indiqué M. Bouyoucef.
Engagé en 2017, le plan de développement de Ferrovial, conçu après un audit minutieux de l’entreprise, s’articule autour d’une stratégie industrielle reposant sur l’arrêt de l’importation des intrants susceptibles d’être fabriqués localement, le recours au réseau d’entreprises industrielles locales et la valorisation des compétences techniques acquises de l’entreprise, est-il indiqué.