Mise en œuvre du programme du président de la république: La réconciliation nationale, socle du programme du gouvernement

Publié par Kamel Chérif le 06-06-2014, 20h18 | 16

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a insisté une nouvelle fois sur la portée de la réconciliation  nationale qui a permis de raffermir et  de renforcer les liens entre les  Algériens. Dans tous ses discours et ses sorties, le Premier ministre évoque la réconciliation nationale qui reste une condition sine qua non pour l’aboutissement et la réussite du plan d’action du gouvernement pour la mise en œuvre du programme du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika. 

En ce sens, Sellal  a parlé de réconciliation avec l’histoire et de la réconciliation entre les Algériens. Il s’agit d’une réconciliation qui doit toucher l’ensemble des Algériens depuis l’indépendance du pays, car il s’agit de prendre en charge les préoccupations de tous les Algériens sans exclusion.  C’est dire que l’Etat est déterminé à approfondir et généraliser la réconciliation nationale dans le but de consolider la cohésion sociale et surtout le front interne du pays. 

Il faut relever que la réconciliation nationale en tant que programme et projet de société, grandiose œuvre du Président Bouteflika, a été approuvée par référendum en 2005, à la faveur de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale. 

A cet effet, Sellal a affirmé que la réconciliation nationale continuera d’être appliquée «sans tabou» car il s’agit de régler tous les dossiers en suspens. En d’autres termes, la réconciliation nationale qui entrera dans sa 10e année d’application en 2015, demeure un élément essentiel dans le processus de parachèvement du recouvrement total de la paix et de la sécurité en Algérie. 

 Il faut ainsi s’attendre à de nouvelles mesures à même d’élargir  la réconciliation aux autres franges de la société algérienne d’autant plus que Sellal a précisé qu’elle concernera tous les Algériens, et ce, depuis 1962. La réconciliation devrait ainsi réhabiliter des Algériens qui ont été marginalisés d’une manière ou d’une autre par les événements de l’histoire contemporaine du pays.