Réconciliation nationale :Bouteflika, le rassembleur

Publié par Boualem Branki le 06-06-2014, 20h20 | 42

Une fois encore, les plus hautes autorités du pays se sont rangés du côté du bon sens, des intérêts suprêmes de l’Algérie et du peuple algérien. Jeudi dernier, en marge de l’adoption du plan d’action du gouvernement, le Premier ministre Abdelmalek Sellal a confirmé la voie tracée par le Président Bouteflika vers la réconciliation entre tous les Algériens, dans la dignité et le respect de tous comme unique et consensuel moyen politique pour ramener définitivement la paix et la sécurité dans le pays. 

C’est, comparativement à ce qui s’est passé dans de nombreux pays et même, ici en Algérie, un acte éminemment responsable et courageux que celui pris par le Chef de l’Etat pour restituer aux Algériens leur «paix civile, leur sécurité et leur honneur».

Les affirmations de M. Sellal, jeudi dernier à l’APN, sont en ce sens éloquentes et donnent une idée de l’urbanité de cette philosophie politique de la «main tendue aux égarés». Pour M. Abdelmalek Sellal, le processus de réconciliation nationale est en fait «un acte civilisé», même si «le dossier n'était pas clos». Il explique ainsi que «le processus de la réconciliation nationale est un acte civilisé et que le dossier n'était pas clos».

Il va plus loin en rappelant que même le projet de révision de la Constitution propose «la constitutionnalisation de la réconciliation nationale qui ne se limite pas aux actions menées par l'Etat lors des années passées dont le règlement des problèmes des primes et de l'emploi». 

M. Sellal explique ainsi que «ce volet renferme encore des lacunes» que l'Etat œuvre à combler. Pour le gouvernement, il s’agit en fait d’accélérer la mise en place des grands mécanismes politiques, judiciaires et administratifs pour que la réconciliation nationale, prônée et très soutenue par le Président Bouteflika puisse servir de guide et de balise pour dénouer certaines situations difficiles et permettre aux Algériens d’aller de l’avant, de progresser vers l’émergence d’une société nouvelle, une société de pardon et de progrès, une société qui avance sans toutefois mettre au bord de l’histoire certains événements qui avaient profondément meurtris les Algériens. 

Là, il s’agit de dépasser ce cap et de donner à l’Algérie les moyens, ce qu’a fait d’ailleurs le Président Bouteflika dès son intronisation en 1999, les moyens de survivre à certains événements et de bâtir une société nouvelle, qui regarde résolument vers un avenir qui appartient à tous ses enfants.

Là est l’essentiel de cette démarche du Président Bouteflika, débarrasser l’Algérie de la haine et de la vengeance, synonymes de crises et de blocages politiques, et toujours regarder vers l’avant, vers l’avenir à construire sur les principes de la démocratie, de l’alternance au pouvoir, des droits de l’Homme et de la prospérité économique et sociale. Rien de plus, ni de moins.