Chine-Tibet: Pékin appelle le dalaï lama à «cesser les activités sécessionnistes»

Publié par Dknews le 07-06-2014, 16h18 | 25

Le ministère chinois des Affaires étrangères a démenti les récents propos d'un leader tibétain en exil concernant le dialogue avec le gouvernement central, et exhorté le dalaï lama, guide spirituel des Tibétains, à «cesser les activités sécessionnistes», a rapporté samedi l'agence de presse Chine nouvelle.

Lobsang Sangay, le «Premier ministre» du «gouvernement tibétain en exil», a déclaré que le «gouvernement tibétain en exil» reprendrai bientôt le dialogue avec le gouvernement chinois et que les contacts à bas niveau avaient été maintenus. Sangay a aussi indiqué que son «gouvernement tibétain en exil» continuerait de promouvoir la «voie du milieu» du dalaï lama dans la recherche d'une «autonomie du Tibet».

«Lobsang Sangay est un sécessionniste et le leader du +gouvernement tibétain en exil+, qui n'a jamais rien fait de bien pour les régions où habitent les Tibétains», a dénoncé le porte-parole du ministère Hong Lei lors d'un point de presse. Selon le porte-parole, le «gouvernement tibétain en exil» opère à l'encontre de la loi chinoise. Il s'agit d'une organisation sécessionniste qui tente de parvenir à «l'indépendance du Tibet» et n'a été reconnue officiellement par aucun gouvernement depuis sa création.

M. Hong a critiqué les propos de Lobsang Sangay, les qualifiant de «ridicules» et réitéré que le gouvernement central avait clarifié sa position: «Ni l'indépendance du Tibet ni la semi-indépendance du Tibet» ne serait tolérée. La politique du gouvernement central envers le dalaï lama est constante et explicite, a-t-il rappelé, ajoutant que la porte du dialogue était toujours ouverte.

Cependant,  ce dialogue, qui ne s'ouvre qu'au représentant privé du dalaï lama, ne concernera jamais la «question du Tibet», mais seulement l'avenir personnel du dalaï lama. Le dalaï lama vit en exil dans le nord de l'Inde après avoir fui la Chine en 1959 à la suite de l'échec d'un soulèvement anti-chinois.