Communication m.hamid grine à partir de tizi ouzou : «La question de tamazight dans

Publié par Dknews le 07-06-2014, 19h15 | 65

Les médias mérite, au-delà de sa consécration, une prise en charge effective et continue»La question de tamazight dans les médias mérite, au-delà de sa consécration, une «prise en charge effective et continue», a affirmé, hier à Tizi-Ouzou, le ministre de la Communication, Hamid Grine.

«Cette prise en charge de tamazight devra se faire sur la base de règles professionnelles et couvrant l’ensemble des missions assignées aux médias, à savoir celles inhérentes à l’information, à la culture et au divertissement», a explicité le ministre à l’ouverture, au centre culturel d’Azazga, d’un colloque international consacré au thème: «Médias, communications, langues et langages, où en est tamazight ?».

«La promotion de tamazight doit être soutenue par un effort constant en matière de formation des ressources humaines par les établissements et/ou par l’Etat», a souligné M. Grine, indiquant, à cet égard, que son département s’attelle actuellement à «la mise en œuvre d’un vaste programme destiné à l’ensemble des professionnels des médias, lequel sera renforcé par un autre programme, prévu dans le cadre du plan national de développement 2015-2019.»

Evaluant le chemin parcouru par tamazight, le ministre a fait remarquer que «la langue de nos pères, longtemps confinée dans des espaces réduits, n’a connu son véritable essor que durant les deux dernières décennies, d’abord à la radio, puis à la télévision.»

Dans ce contexte, il a fait savoir que tamazight est introduit actuellement dans 24 radios locales sur les 48 implantées à travers le pays, ajoutant que «l’introduction de la variante «Chelhi» est prévue pour le mois de juillet prochain au niveau de la radio locale d’El-Bayadh.»

La diversité des variantes de tamazight «se manifeste davantage dans les radios locales», selon M. Grine, qui a fait cas de l’existence de neuf (9) variantes que sont le kabyle, le chaoui, le targui, le chenoui, le mozabite, le znati, le ouargli, le hassani et, enfin, le chelhi.

Evoquant tamazight au petit écran, le ministre, qui a rappelé l’introduction, en 1996, du journal télévisé en cette langue, ainsi que la création, en 2009, de la chaîne 4, a estimé que tamazight à la télévision «bute sur des contraintes objectives liées notamment à la rareté de la ressource humaine spécialisée et   l’offre réduite en matière de production audiovisuelle.»

«Avec l’ouverture de l’audiovisuel à l’investissement privé, nous avons veillé, sur le plan du droit, à ce que le dispositif législatif inhérent à l’audiovisuel, en cours de mise en œuvre, réponde aux impératifs de préservation et de promotion de la langue amazighe», a indiqué le ministre.