Djelfa Vers la promotion de la culture des plantes médicinales

Publié par DK NEWS le 14-01-2020, 15h04 | 31

Des démarches sont en cours, à Djelfa, en vue de la promotion de la culture des plantes thérapeutiques et médicinales, au vue de leur dimension agricole, économique, et écologique, a-t-on appris lundi, auprès de la Direction des services agricole (DSA) de la wilaya.

«Une journée d’études sur le sujet a été animée, ces derniers jours, par des experts de l’Agence nationale pour la conservation de la Nature, suivie par une sortie au niveau d’une exploitation agricole spécialisée dans la culture du safran», a indiqué à l’APS, le chargé du service d’orientation agricole à la DSA, l’ingénieur Essaid Said.
L’opportunité a donné lieu, a-t-il ajouté, à la «mise en lumière de l’efficience agricole et économique, mais aussi écologique de la culture des plantes médicinales, qui, outre, leur rentabilité pour les paysans, sont, également, d’une contribution certaine dans la sauvegarde et diversification du couvert végétal», a-t-il souligné.
La rencontre, abritée par l’Institut de technologie moyen Agricole spécialisé, en présence de cadres des DSA de Djelfa, Laghouat, et Ghardaïa (toutes couvertes par cet institut), a abordé, selon le même responsable, les «différentes essences médicinales adaptées au climat et aux spécificités de la région, dont l’armoise, le thym et le romarin».
M. Essaid Said a fait part, à ce titre, d’un effort consenti en vue de l’encouragement de la culture de l’arganier et du caroubier à Djelfa, au vue de leur propriétés thérapeutiques multiples mentionnées, par des experts, à l’occasion de cette journée d’étude scientifique.
«La démarche est inscrite au titre de la mise en application des orientations de la tutelle visant à consacrer les moyens d’assurer une rentabilité économique aux ressources agricoles», a-t-il souligné.
Les participants à cette journée ont, également, présenté nombre d’expériences de ce type réalisées, à l’échelle nationale, et «dont l’adoption à Djelfa pourrait être un succès», a estimé l’ingénieur Essaid.