Pêche: amélioration de l'emploi et de la flotte en 2018

Publié par Dknews le 14-01-2020, 19h03 | 2

La population activant dans le secteur de la pêche ainsi que la flotte de pêche ont connu, durant 2018, une amélioration par rapport à l'année d'avant, selon les données de l'Office national des statistiques (ONS) sur les principaux indicateurs du secteur.

L'emploi total dans le secteur de la pêche s'est élevé à 115.672 emplois, en hausse annuelle de 11,4%, dont 56.206 postes (soit 48,6%) d'emplois directs et 59.466 emplois (51,4%) d'emplois indirects, en hausses respectives de 4,2% et de 19,2%, durant la période de comparaison, détaille l'organisme des statistiques.

Les emplois directs sont composés de 48.160 marins pêcheurs (85,7% du total  des postes d'emplois, +5%), de 5.347 patrons côtiers (-1,9%) et 2.699 mécaniciens (+4%).

La flottille de pêche nationale a atteint 5.617 unités en 2018 contre 5.494 unités en 2017, enregistrant une hausse de 2,2%, selon l'Office.

Cette flottille est constituée de 1.365 sardiniers (en légère hausse 0,99%), de 3.673 petits métiers (+3,1%), de 551 chalutiers (-0,2%), de 19 thoniers (+5,6 %) et de 9 corailleurs (stagnation).

Cette flottille est caractérisée par la prédominance des unités ayant une longueur de moins de 6 mètres avec près de (44% du total), alors que les navires qui dépassent ou égalent une longueur de 24 mètres ne représentent que 1,7% du total de la flotte.

La répartition de la flottille de pêché par wilaya côtière montre que le parc de pêche de la wilaya de Tipasa s'accapare toujours la première place avec 791 unités, soit près de 14% de la flotte nationale, suivi du parc de Annaba (586 unités), Boumerdes (509 unités) Ain Temouchent (501 unités) et Skikda (500 unités).

Le développement du volume des investissements privés dans le domaine de l'aquaculture comparativement aux années précédentes, a permis la réalisation, à fin 2018, de plus de 70 nouveaux projets, en cours d’exploitation, dont la production primaire s'est élevée à 5100 tonnes de différentes espèces de poissons et des ventes de de plus de 4 milliards DA, avait indiqué, en juillet dernier dans un entretien à l'APS, Mustapha Oussaïd, ancien, directeur du développement de l'aquaculture au ministère

de l'Agriculture, du développement rural et de la pêche, qui occupe actuellement le même poste au ministère de la pêche dans le nouveau gouvernement.

Les acteurs du secteur de la pêche travaillent pour passer d'une aquaculture artisanale à une aquaculture industrielle notamment à travers une dynamique d'investissement massif pour produire suffisamment de poisson et répondre ainsi à la demande croissante du marché algérien.