Le Président Bouteflika signe la loi de Finances 2014

Publié par Boulem Branki le 30-12-2013, 19h45 | 155

C'est fait ! La loi de Finances 2014 a été signée, hier lundi, par le chef de l'Etat, M. Abdelaziz Bouteflika. Le paraphe de cette loi est ainsi le gage d'une bonne santé de l'économie nationale et de ses institutions.

Il faut à ce niveau relever que cette loi de Finances, qui prévoit un encouragement aux investissements productifs et la croissance économique, est passée sans encombre tant au niveau des commissions à l'APN que devant les parlementaires et les membres du Conseil de la nation.

Elle a été examinée et votée dans la plus grande transparence et un engagement sans faille du gouvernement pour mener à bien les objectifs de cette loi de Finances. Il s'agit dès lors de consolider les grands agrégats économiques, les fondements d'une économie basée sur la production agricole, des hydrocarbures et de l'industrie, avec en aval un secteur des services qui prend de plus en plus d'envergure avec la généralisation des Ntic dans notre pays. 


Cette loi de finances 2014 n'introduit pas de nouvelles taxes ni d'augmentation d'impôts. Les dépenses seront de 7 656,2 milliards de DA (mds DA), dont 4 714,5 milliards pour le fonctionnement et 2 941,7 milliards pour l'équipement. Quant aux recettes, elles devraient se situer autour des 3 455,6 mds de DA, en hausse de 10,4% comparativement à 2013. 

La confection de cette loi de finances a par ailleurs mobilisé l'attentation du gouvernement en ce qu'elle doit globalement soutenir les investissements créateurs d'emplois, de richesse et de plus value, des indicateurs de nature à donner les contours d'autant d'une bonne santé financière de l'Algérie, qu’assurer la poursuite dans des conditions idéales du programme de développement du Président. 

Il s'agit également d'une plus grande justice sociale que cette loi de finances va introduire pour équilibrer l'effort de développement national, et répondre dans des conditions idoines à la demande sociale. 
Il y a ainsi des mécanismes contenues dans cette loi de finances qui devraient intervenir à chaque fois que le coût de la vie devient difficile pour les algériens, de nature également à trouver des solutions rapides en cas de surchauffe économique et de hausse soudaine des prix des denrées alimentaires

Mais, fondamentalement, cette loi de finances 2014 a été concoctée pour accorder la priorité aux secteurs prioritaires comme l'éducation, la défense nationale, l'agriculture, et la recherche ainsi que la formation professionnelle. 

Bref, une loi de finances 2014 à la mesure des ambitions de développement national équilibré, avec une égale distribution de la richesse nationale sur l'ensemble des régions et des secteurs productifs. En toile de fond, l'amélioration des conditions de vie des algériens et la poursuite de l'application d'un programme de développement quinquennal du président Bouteflika.