Des étudiants ont organisé, mardi à Alger, une nouvelle marche, brandissant des pancartes pour réitérer leurs revendications qu'ils qualifient de prioritaires et de point de départ pour l'instauration d'un Etat démocratique où le peuple est la source du pouvoir.
Rejoints par d'autres citoyens, les étudiants ont sillonné, en cette 48e marche, les principales rues de la capitale exprimant leur attachement à l'instauration de l'Etat de droit. Ils ont brandi des pancartes pour réitérer leurs revendications qualifiées de prioritaires et considérées comme le point de départ pour l'instauration d'un Etat démocratique où les libertés sont consacrées et le peuple constitue la source du pouvoir. La révision de la loi électorale et la dissolution des assemblées élues figurent parmi les principales revendications des étudiants qui ont appelé aussi à l'impérative ouverture politique et médiatique et l'organisation d'ateliers nationaux auxquels prendront part toutes les obédiences afin d'examiner les revendications populaires. Au Centre du pays, les marches se sont limitées aux wilayas de Tizi Ouzou et Bejaia où les étudiants ont appelé à la nécessité d'engager des réformes politiques, à la rupture avec les pratiques de l'ancien régime et à la libération des détenus arrêtés lors des précédentes marches. Toutefois, les autres wilayas et régions du pays n'ont enregistré aucune marche ce mardi.