Devant les membres du Conseil de la nation : Le développement humain, credo du Président Bouteflika

Publié par Boualem Branki le 08-06-2014, 20h33 | 27

L'objectif est louable, la tâche des plus stimulantes : l'Algérie vise à devenir d'ici à 2019 un pays émergent. Fort économiquement et solide sur le plan social, avec une bonne gouvernance citoyenne. 

 C'est en gros le message lancé hier par le Premier ministre Abdelmalek Sellal aux membres du Conseil de la nation en présentant son plan d'action. C'est en fait en pleine préparation de ce plan d'action, qui englobe tout les secteurs d'activité et les espoirs d'un développement équilibré, que le chef du gouvernement est remonté une seconde fois au front du Sénat pour expliquer sa démarche et sa philosophie du développement social. 

Une démarche et un plan d'action d'ailleurs tirés du programme de travail du Président. Et, là-dessus, M. Sellal a annoncé la couleur : le plan d'action du gouvernement vise à permettre à l'Algérie de rejoindre les pays émergents à l'orée de 2019. Dès lors, c'est un vaste programme de travail, de mise en place de projets dynamiques et structurants dans l'ensemble des secteurs d'activité, comme il s'agit également de redynamiser l'économie nationale avec un redéploiement de sa sphère commerciale, industrielle et agricole.

La prise en charge des besoins sociaux légitimes des citoyens comme l'accès au logement, l'éducation et la santé, l'eau potable, l'emploi, le transport, les routes est adossée à une formidable débauche financière comme ciment et liant pour la concrétisation de ces projets, dont celui incontournable de la distribution de l'énergie électrique, un des principaux indicateurs de développement humain. 

C'est dire que le plan d'action du gouvernement semble a priori complet dans cette volonté des plus hautes instances du pays d'atteindre dans les meilleurs délais l'excellence économique et intégrer le club fermé des nations les plus développées du monde. 

Certes, c'est un objectif à moyen terme, mais force est de constater que cette volonté politique qui anime les dirigeants, à leur tête le chef de l'Etat est de nature à donner de la profondeur et de l'épaisseur à ces projets porteurs de développement économique et social. 

Et les secteurs locomotive de cette émergence seront bien évidemment l'énergie, l'industrie, l'agriculture, et le tourisme. Des secteurs qui seront sans cesse au centre des intérêts du gouvernement pour faire de l'Algérie une économie émergente au terme du plan quinquennal de développement (2015-2019). 

C'est là du moins un des grands projets qui doivent permettre à l'Algérie de demain de figurer parmi les grandes nations, autant que pour donner un coup de fouet au développement de régions entières et, surtout, gommer rapidement les clivages entre régions, et assurer aux populations des zones rurales un égal accès aux différents services publics. 

Ce sont là des secteurs qui conditionnent en réalité les grands indicateurs de développement humain. Et c'est là la grande bataille du gouvernement et du programme du Président.